mercredi, 18 mars 2015
Claude Got en a ras le bol
Claude Got (professeur de médecine) et Claudine Perez-Diaz (sociologue) ont démissionné du conseil national de la sécurité routière.
Ces deux experts ont démissionné du Conseil national de la sécurité routière qu’ils jugent «en perdition». Le Monde, hier soir.
Les deux experts regrettent notamment l’abandon de l’abaissement de 90 à 80 km/h de la vitesse sur route. Tribune dans Le Monde daté du 18. Ils n'y vont pas de main morte : "l’incompétence, la surdité et l’obstination dans l’erreur"; "l’accident de la route demeurera la première cause de mort des jeunes adultes"; "La démagogie a prévalu sur l’efficacité"; "La perte du caractère interministériel de la gestion de l’insécurité routière a joué un rôle important" et "l'inexistence de la ministre"... On trouvera aussi dans l'article un historique de la politique de sécurité routière et l'explication de ce qui a marché, ainsi que, dans la version électronique, deux liens vers d'autres articles.
En savoir plus :
http://www.lemonde.fr/securite-routiere/article/2015/03/17/deux-experts-demissionnent-du-conseil-national-de-la-securite-routiere-qu-ils-jugent-en-perdition_4594947_1655513.html#QbHrgI4cxhp3819t.99
00:10 Publié dans Personnalités | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Dans le Cotentin avec le Randonneur, nous croyions nous ennuyer avec sa conférence...
Totale erreur, un intérêt sur tous les sujets traités. Et depuis ce jour, heureux de l'entendre chaque fois que possible.
Par ailleurs je t'envoi un extrait de télérama (que tu as lu avant moi certainement)
Jacques
Écrit par : Jacques Primout | jeudi, 19 mars 2015
Oui, j'aime bien aussi. Faut juste aimer l'humour pince-sans-rire. Son site dans ma signature.
Écrit par : Vincent | vendredi, 20 mars 2015
Bonjour, la lecture de votre billet et de l'article du Monde correspondant (Conseil de la sécurité routière) apporte tristesse et désillusion. Que le politique qui a le pouvoir se prive de l'expertise d'un sachant de l'envergure du Pr Claude Got fait naitre bien du désenchantement. Son expertise a été acquise après des années de labeur, de lucidité et d’intelligence.
Faut-il continuer de ne pas désespérer les Billancourt du tachymètre et ainsi de ne pas prendre de décisions salutaires et sécuritaires ? Le politique vit de réélection, dit-on. Peut-il s'affranchir de ce carcan et ainsi libérer ses prises de décision ? Je souhaiterais que la réponse soit "oui".
Écrit par : Yves Gilot | dimanche, 22 mars 2015
Désolant... et le mot est bien en dessous de ce qu'il voudrait exprimer...C'était, si je me souviens bien, en 1973 que, pour faire ma thèse de médecine, je passais beaucoup de temps dans une clinique de traumatologie à Nancy... Le lundi était toujours un jour plus triste à cause des nombreux accidents de la route du week-end qu'il fallait gérer, avec leurs conséquences terribles et qui auraient pu/du être évitées...
> Je me souviendrai toujours du lundi qui a suivi la première limitation des vitesses sur autoroutes et routes, qui a été une véritable révélation et un immense bonheur dans tout le service de traumatologie : il y avait eu énormément moins d'accidents liés à la circulation automobile de ce week-end, et leur gravité avait été très fortement diminuée. Tout le personnel de la clinique avait été impressionné, l'avait noté, en avait parlé, et était heureux, comme soulagé. Une mesure qui avait été efficace immédiatement !!!
Pourquoi pour certains ne pas vouloir reconnaitre, en 2015, que la vitesse tue, et augmente aussi bien le nombre des accidents de la route que leur gravité ? La preuve en a été faite il y a plus de 40 ans, et les études ne cessent de le rappeler. Pourquoi faire en sorte que "ceux qui savent" en arrivent à démissionner, laissant de ce fait le champ libre aux incompétents ?
Écrit par : Michèle | dimanche, 22 mars 2015
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