Isabelle et le vélo

C'aurait pu être un événement national, on ne l'a appris que par le journal régional, transmis par l'autre Jean.

Jean Chaumien avait créé la fédération nationale (FUBicy) peu après que Jacques Essel eut créé le MDB à Paris. Très différents l’un de l’autre, les deux hommes se sont peu vus, bien que les troupes du second, après le départ de Jacques, aient fait quelques aller et retours : faut-il adhérer à la FUBicy ? Oui à condition qu’elle ne vienne pas se mêler de chez nous, disaient en quelque sorte ceux qui habitaient Paris sans se prendre pour la capitale. Les gens du MDB ont réalisé le journal de la FUB (qui avait été reconnu comme le meilleur de France... Comme vous voyez on a des antécédents), puis ont claqué la porte : trop d'antagonismes dans les visions respectives. D'ailleurs lorsqu’il ne pouvait pas se rendre à Paris pour une réunion, Chaumien ne se faisait pas représenter par des Parisiens. Comme quoi Paris est bien une capitale à prendre !

Bref, l’article des DNA étant là, on ne va pas se mêler plus avant du cycle des astres. Merci à Jean Gerber !

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EDITION DE STRASBOURG VILLE DE STRASBOURG
par PROPOS RECUEILLIS PAR BARBARA SCHAAL,

publié le 15/11/2012 à 05:00
 
STRASBOURG Départ de Jean Chaumien, président historique de l’association CADR67
« Continuer sur la même lancée »
(...)
Lorsqu’il fonde l’association CADR67 en 1975, Jean Chaumien a 34 ans. Après 37 années de militantisme, ce pasteur de profession choisit de laisser les rênes à plus jeune que lui.

Dans l'article, Jean Chaumien répond aux questions de la journaliste. Il explique par exemple comment il a eu l'idée de créer le CADR (un accident mortel), en quoi son action était en avance et aujourd'hui suivie un peu partout ("Nous avons aussi obtenu de nouveaux droits pour les cyclistes, comme l’autorisation de circuler à contresens dans certains sens interdits."), et pourquoi aujourd'hui il arête cette forme d'action : "J’ai occupé ce poste de président pendant 37 ans. J’ai simplement pensé qu’il fallait un peu de sang neuf. (...) Mais je reste président d’honneur et je continue à assister à la plupart des réunions."

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