Isabelle et le vélo

Bien plus qu'une simple refonte
En parallèle à la refonte il a été tenu compte des nouveaux besoins qui émergent en matière de connaissances liées à la fréquentation, aux enjeux économiques ou à la mobilité sur les itinéraires cyclables. Des informations de nature touristique y seront également présentes, à la demande de la coordination interministérielle pour le développement de l’usage du vélo.
Les collectivités souhaitant se doter d’un système d'informations géographiques sur leur réseau cyclable pourront trouver dans ce document un outil formel, satisfaisant les exigences minimales d’interopérabilité et les principaux besoins pour les métiers relatifs aux véloroutes et voies vertes.
La dimension transnationale des itinéraires européens est également prise en compte, par l'identification précise des points de connexion au droit des limites administratives.

Au moins trois types d'intérêt
Ce nouveau standard répondra donc aux besoins de nombreux intervenants du domaine, au regard notamment de trois priorités :

• Planification, suivi de l’avancement et utilisation du réseau des véloroutes et voies vertes
• Promotion des véloroutes en faveur du tourisme et de la pratique du cyclotourisme,
• Développement de services à l’usager cyclotouriste.

Une description vraiment complète
Parmi les innovations, notons que l'on va s'intéresser aux véloroutes, pas du tout seulement au voies vertes.
Seront considérés les types de tronçons les plus divers : voies vertes, pistes cyclables, tous types de voies interdites aux véhicules motorisés, routes, bandes cyclables, zones apaisées, couloirs de bus, etc.
Les services seront présents, que ce soit de transport (trains, bacs...) mais aussi relais-vélo, hôtels, restaurants, sanitaires, station de gonflage, mécano, point d'eau ou aire de pique-nique, lieux à visiter, etc.  
3 types de revêtements sont retenus : lisse, rugueux, meuble (ne convenant qu’aux vélos tout terrain et marcheurs )
Il s'agit de données exclusivement factuelles.

Un outil utile
Le document du CERTU est très technique, mais indispensable pour tous porteurs de projet.
L'AF3V considère que ce nouveau standard est une bonne chose car il facilitera le traitement des données. Elle précise : «Cette standardisation ne remplace pas notre projet de labellisation qui décrit qualitativement les itinéraires : au-delà du revêtement et du statut de la voie, la labellisation relève 17 autres critères de qualité, de confort, de sécurité ou d'agrément, et les pondère entre eux pour obtenir des évaluations qui permettront au public d'appréhender et de comparer facilement les itinéraires cyclables et aux collectivités de bénéficier d'un véritable audit.»
Elle se plaît à rappeler que le site af3v.org est, de loin, le premier site visité pour la découverte des VVV : 1 million de visiteurs en 1013 !

Ce standard va être diffusé à l’ensemble des producteurs de données VVV en France afin que ceux-ci s’approprient le géostandard. A cette fin, la structure des données des véloroutes et voies vertes sera prochainement traduite sous forme de gabarits de tables SIG pour une utilisation dans la plupart des SIG bureautiques.

 

    DOCUMENTATION      

• Standard de données COVADIS Commission de validation des données pour l'information spatialisée. Thème Véloroutes et voies vertes (pdf). Document CERTU. Indigeste.

• Standard de données COVADIS : Véloroutes et voies vertes v1.0, en une page sur le site du CEREMA

• Présentation de l'observatoire sur le site des DRC.

• Première présentation du projet : rencontre de Saint-Quentin en Yvelines, sur ce blog.