Isabelle et le vélo

Le rapport présente :

- Un état de l’art raisonné des travaux de recherche réalisés ces dernières années sur le vélo et l’intermodalité ;
- Une synthèse d’enseignements internationaux concernant plus particulièrement le cas allemand ;
- Une analyse de l’intermodalité vélo-TC selon plusieurs approches : technique et organisationnelle, socio-économique (enquêtes), espace, ergonomie, jeu d’acteurs, cartographie innovante des itinéraires de rabattement ;
- Deux études de cas sur le territoire de Marne-la-Vallée et sur l’agglomération de Rouen.

-- On note que l'intermodalité vélo-TC est pour le moment très rarement pratiquée en France, puisqu'elle ne concerne que trois déplacements locaux sur 10 000.
Mais on note aussi que «La qualité d’ensemble du système vélo est l’un des facteurs essentiels qui favorisent ou défavorisent la pratique de l’intermodalité vélo-transport collectif.»

 

--Les trajets d’accès------

Une partie traite successivement de trois aspects complémentaires liés à l’approche spatiale, à l’ergonomie et à la pratique de l’embarquement.

L’étude s’est attachée à présenter un outil d’aide au diagnostic territorial, en vue de proposer une démarche type dont on pourra s’inspirer lors de l’analyse d’un réseau cyclable de rabattement vers une gare. Il est suivi de recommandations.

Les auteurs ne se sont pas focalisé sur les cheminements d’accès en tant que tels mais sur leurs prolongements dans les stations ou pôles d’échange, sur les interfaces quais/véhicules et sur l’aménagement intérieur des véhicules.

--Les prises de décision--

L’analyse des « jeux d’acteurs » (qui décide quoi etc.). Des différences entre les agglomérations de province et la région parisienne ont été mises en évidence, avec une attention particulière au cas de Strasbourg où le jeu d’acteurs a permis des avancées significatives par rapport aux autres agglomérations françaises.

--Le stationnement-------

Le vélo forme bien « système », et la question du vol n’est pas une lubie. D’où la question des différents moyens de stationnement plus ou moins sécurisés.

Les « aspects techniques et organisationnels » ont amené à établir une analogie avec le développement des transports collectifs, lequel se caractérise par une diversification des solutions, leur « hybridation » et une automatisation relativement poussée, soit de l’ensemble du système, soit plus fréquemment de certaines fonctions.

 

En conclusion

Pour développer l’intermodalité vélo-transport collectif les auteurs pensent qu'il est nécessaire d’en améliorer toutes les composantes :

- Le vélo et ses conditions d’usage (en particulier itinéraires cyclables de rabattement)
- Les transports collectifs (réseaux, stations, capacité des véhicules,...),
- Les différents dispositifs et services pour l’intermodalité, parmi lesquels les moyens de stationnement au voisinage des stations.

- Il n’existe pas de solution unique mais il est nécessaire de prendre en compte tout à la fois l’adaptation à chaque contexte particulier, pour chacun des cas considérés la mise en œuvre d’une combinaison optimale de différentes solutions, ainsi que la dimension «prospective» et les potentiels d’accroissement de la pratique.

- Il serait utile qu’une autorité unique ait la responsabilité d’organiser l’intermodalité vélo-transport collectif sur son territoire, de façon à apporter plus de cohésion dans les politiques engagées par les différents acteurs concernés.

 

 

---Intermodalité vélo-transports collectifs---
présentation des résultats du projet PREDIT PORT-VERT

le 5 octobre 2011, à la Défense

Programme détaillé de la journée sur le site du PREDIT
Inscription obligatoire auprès de Quentin Bakhtiari/Is&levélo, avant le 30 septembre 2011.
Rapport complet
Synthèse (pdf)