Isabelle et le vélo

C’est le 15 septembre, lors d'un "comité vélo", que Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris en charge des Transports, présentera aux élus et associations cyclistes de Paris le «Schéma d’orientation de la politique du vélo» que l’APUR (atelier parisien d'urbanisme) prépare en ce moment. Ce "document d’orientation stratégique", auquel Tristan Campardon, le nouveau monsieur vélo, collabore intensivement, devrait comprendre plusieurs axes :

C’est une seule région, une histoire commune, une géographie indubitable. La Wallonie, les Ardennes –belges ou françaises- la Champagne (et même la Bourgogne et le Nord) sont l’ancienne Lotharingie, ou Lorraine, zone de tous les combats entre France et Allemagne, zone convoitable issue de la division, en 843, de l’empire de Charlemagne.

La randonnée annuelle Dynamobile a parcouru cette région, dont la Meuse est l’épine dorsale, après en avoir été si longtemps une frontière. Elle n’a pu le faire que grâce à la nouvelle et superbe voie verte des Ardennes françaises, le long de la rivière.

Un message de John Z Wetmore, qui nous avait contactée en septembre dernier, via l'AF3V :

The Paris episodes have finally been edited, and are now available at http://pedestrians.blip.tv
They will be on The Universityhouse Channel in the U.S. on July 21 and 28.

Plus de papier, plus de CD, tout par internet ! Voici que pour la première fois les communications de Velo-city sont disponibles Isabellens de deux Isabelles après la conférence. Mais en téléchargement seulement.

Ce soir mercredi, 8 juillet 2009 de 19:00 à 19 h 30, une émission sur Arte (pas de rediffusion) : X:enius (Allemagne, 2009, 26mn) Le vélo, une chance pour la ville ?

L'émission « X:enius » est un magazine de connaissance d'ARTE, diffusé du lundi au vendredi le matin et le soir. Pendant 26 minutes, il propose au public un décryptage de notre univers, sur un mode ludique. « X:enius » est à la fois un "film sur route", une chasse au trésor et une émission scientifique.

Aujourd'hui, avec "Le vélo, une chance pour la ville ?" nous avons participé au festival des vélos de l'avenir à Germersheim, et constaté que le vélo  pouvait facilement rivaliser avec l'auto à combustion, pour les usages qui en sont faits habituellement, à condition qu'on lui en laisse la possibilité : vélos carainés, vélos porteurs, vélos à assistance électrique, vélos couchés...tout comme les vélos classiques, prendront leur pleine puissance lorsque routes, rues et villes leur seront accueillantes. D'où l'idée qui fait son chemin de créer des "autoroutes à vélos", ou, autrement dit, des axes structurants sans obstacles, qui peuvent éventuellement prendre la forme de boyaux à air pulsé. Quand on veut que quelquechose se développe, on lui prépare le terrain...

Et heureusement que J.-Ch. Gosselin lit le programme télé !!! C'est lui qui nous a averti.

Le site de l’AF3V vient de faire peau neuve et a désormais l’aspect d’un vrai site. L’accès aux descriptions des voies vertes et des véloroutes de France se fait de façon beaucoup plus pratique qu’avant. Les actualités, l’agenda, les contacts… sont désormais accessibles très facilement.

La revue Ville, Rail & Transports (nouvelle version de la Vie du Rail – Ville & transports) présente dans le numéro en cours la rénovation de la petite gare de Portets, à 20 km au sud-est de Bordeaux, non loin de Langoiran et du canal latéral à la Garonne.

La gare sera constituée de deux modules, l’un avec sièges et distributeurs de billets, « l’autre abritant les vélos » nous dit-on comme une évidence. A part ça, toiture végétale, panneaux solaires, construction en matériaux recyclables… et à proximité, l’ancienne gare reconvertie en pôle culturel et en hôtel.

Ce sera la deuxième gare de ce type, la première se trouvant à Niederbronn, dans le Haut-Rhin, et déjà visitable.

On apprend ce jour que la passerelle Eiffel, ancien pont ferroviaire de Bordeaux, vient d’être inscrite  sur la liste des monuments historiques. Cet acte sauve le pont, qui n’avait plus d’utilité depuis l’ouverture du nouveau pont il y a un an.

La Ville de Bordeaux veut désormais la transformer en passerelle piétons-cyclistes, mais ses accès ont été détruits et le coût de l’ensemble des travaux est évalué à plus de 15 millions d’euros.

La Ville de Bordeaux attend donc confirmation de la participation des autres collectivités.

Source : Le Moniteur, 3 juillet 2009