jeudi, 12 juillet 2012
Michelin "améliore" la vie ...
Les cartes Michelin, antique outil du cyclotouriste, ont été bouleversées. La France divisée en rectangles a disparu. S'il subsiste un chevron, c'est qu'une 2CV ne passe pas. Quant à nos pistes cyclables ...
Quant à nos pistes cyclables, le célèbre trait rouge, qui était devenu universel, a disparu. Il est remplacé par un tiret pointillé vert pâle représentant les voies vertes.
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Demeure la carte au 1 cm = 2 km, sous une forme régionale, mais en plastique. Elle a beaucoup d'avantages, mais un gros défaut. Elle donne des informations fausses.
Sur celle de la région Centre, éditée en 2008, figure une voie verte le long du canal d'Orléans. Archi-faux, il n'y a qu'un sentier inégal, souvent herbeux et caillouteux, aucunement une voie verte estampillée. Et d'ailleurs aucun panneau. Sa largeur peut descendre à 50 centimètres.
Sur celle de l'Aquitaine, de 2012, figure une voie verte entre Mont-de-Marsan et Villeneuve de Marsan, qui existe en vrai en tant que piste cyclable (peu importe, pour l'usager c'est la même chose). Elle est prolongée jusqu'à Gabarret ... sur la carte, et seulement là, ce qui multiplie sa longueur par 3. 
N'importe quoi n'est pas n'importe quoi, disais-je ici. Mais Bibendum n'a pas dû monter sur son vélo depuis longtemps. 
La carte du Nord du Portugal, publiée en 2013, ignore quant à elle une bonne partie des autoroutes, et de leurs bretelles d'accès... et présente souvent comme "petite route blanche" ce qui est devenu ... une voie express !!! Quant aux routes de montagne ... rares sont celles qui ont un chevron !!!
Nous ne savons plus à qui nous fier. Vivement des cartes cyclistes, faites par des cyclistes pour des cyclistes. > Je n'ai pas dit par tout un chacun, je parle de cartes.
06:50 Publié dans Cyclotourisme, Publications | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : véloroute, portugal
Commentaires
Le 1/200 000e n'est de toute façon pas le plus adapté à la pratique de la randonnée à vélo. Mieux vaut ne pas dépasser le 1/100 000e. Dommage d'ailleurs qu'IGN, dont les infos sont relativement fiables, ne propose pas des cartes 1/50 000e (série orange) dans un format un peu moins étriqué, ce serait sans doute la solution parfaite.
Écrit par : Vexity | jeudi, 12 juillet 2012
"... Nous ne savons plus à qui nous fier. Vivement des cartes cyclistes, faites par des cyclistes pour des cyclistes ... "
Isabelle, je ne vois qu'un homme pour sauver les cyclistes. Hélas, il a la réputation de ne quasiment jamais s'aventurer à l'extérieur des limites du périphérique. J'invite donc tous les lecteurs de ce blog à contacter le CNOP à : asso-cnop//wanadoo.fr pour convaincre son Président de s'atteler à cette immense mais ô combien noble tâche !
Écrit par : Jean-Jacques | jeudi, 12 juillet 2012
Selon les éditeurs, la légende pour les voies vertes varie, il n'y a aucune homogénéité. Pointillé vert ou trait rouge pour Michelin, trait continu violet pour les TOP100 de l'IGN, double trait ou pointillé noir selon le revêtement pour leur 1:25000...
Sur les cartes en ligne, les légendes ne sont pas mieux. OpenCycleMap souffre en plus de ses données lacunaires.
On vient de m'envoyer un lien vers du calcul d'itinéraire à vélo sur GoogleMaps (lien dans la signature), en Australie pour le moment (mais ce sera peut-être étendu au fil des ans). Plus intéressant que le calcul d'itinéraire, la légende est enrichie et fait ressortir en vert : sentiers, voies réservées, routes adaptées aux vélos.
Écrit par : Sylvain | jeudi, 12 juillet 2012
La semaine dernière j'ai participé à une alter-étape Tomblaine/La Planche des Belles Filles en empruntant les voies vertes disponibles et j'ai pu rencontrer dans un camping un couple de cyclistes qui terminait un voyage de 10 mois à vélo depuis la Chine. Le meilleur moyen qu'ils ont trouvé pour s'orienter dans chaque pays fut un GPS avec les données d'OpenStreetMap...
Si vous participez aux prochaines rencontres des départements et territoires cyclables à Nantes en septembre, vous entendrez surement parler du projet notamment via un atelier intitulé "L’open data et le vélo: que mettre à disposition et comment ?
Écrit par : Romain | jeudi, 12 juillet 2012
Sylvain, si les données sont lacunaires dans OpenStreetMap (idem dans OpenCycleMap puisque c'est la même base de données mais avec un rendu différent), il ne tient qu'à chacun de nous, cyclistes, d'apporter "notre pierre à l'édifice"...
Me concernant, chaque sortie à vélo est l'occasion de collecter de nouvelles données puis de les mettre dans OSM pour qu'elles profitent au bien commun.
"Je crois qu’il faut retrouver dans l’usage du numérique le sens du collectif, le sens du bien commun et du bien public, et que cela est une priorité aujourd’hui." dixit Philippe Meirieu (lien dans la signature)
Écrit par : Romain | jeudi, 12 juillet 2012
A propos de Google Maps : sur le site BE on peut effectivement calculer des itinéraires "vélo" et si on déplace la carte en France on peut voir des portions de voies vertes et autres pistes cyclables. C'est tout récent! Bonne route à toutes et tous.
Écrit par : Velosteph | vendredi, 13 juillet 2012
Romain, Sylvain, si les données sont lacunaires dans OpenStreetMap (idem dans OpenCycleMap puisque c'est la même base de données mais avec un rendu différent), il ne tient qu'à chacun de nous, cyclistes, d'apporter "notre pierre à l'édifice"... Me concernant, chaque sortie à vélo est l'occasion de collecter de nouvelles données puis de les mettre dans OSM pour qu'elles profitent au bien commun.
J'aimerais en savoir plus sur la marche à suivre pour contribuer des informations à OCM. Merci.
Écrit par : Gilles | jeudi, 16 août 2012
A Gilles : Je suis prêt à vous guider pour devenir contributeur à OSM. Dans un 1er temps, envoyez-moi un message à rmehut@openstreetmap.fr - PS: je serai indisponible les 10 prochains jours. Je vais en effet profiter des pistes cyclables de l'Île de Ré...
Écrit par : Romain | jeudi, 16 août 2012
Hum ... Le problème que j'évoquais dans cet article n'est pas la fourniture de données, mais le fait qu'elles soient fausses ! Pour les 2 voies vertes évoquées, il s'agit soit d'appréciations différentes de la réalité, soit d'absence de contrôle. Quant aux questions de l'exhaustivité et de la commodité d'usage, je préfère me taire.
Écrit par : Isabelle | jeudi, 16 août 2012
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