Isabelle et le vélo

Paris – Londres représente 408 km au départ de Notre-Dame de Paris, dont 1/3 en voie verte. Le projet avait été lancé en 2009 par la création d’une association de collectivités, présidée par Didier Marie, président du Conseil général de la Seine-Maritime. La date des Jeux Olympiques à Londres (pour lesquels Paris avait été candidate) a servi d'aiguillon.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pour l'inauguration à Notre-Dame de Paris :
Jean Louis Aubry, vice président du coensil Général de l'Oise en charge du tourisme;
Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d'Ile-de-France; Bertrand Delanoë, maire de Paris; Didier Marie, président du Conseil général de Seine-maritime et président de l'association française pour le développement et la promotion de l'avenue verte London-Paris.
Beaucoup d'autres personnalités en étaient, par exemple Claude Dargent, président de la commission des Transports au conseil de Paris ou Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris (On a appris le 26 qu'elle quittait ses fonctions pour se consacrer à son mandat parlementaire).

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L'après-midi, en forêt de Hez :
Yves Rome, président du Conseil Général de l'Oise (à droite)  et Jean Louis Aubry, vice président du coensil Général de l'Oise en charge du tourisme.

Toutes les photos sont de  Christian SEGALA


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Tout n'est pas fait
Dans Paris, l’itinéraire passe par un axe Nord-Sud réalisé dans des rues piétonnes. Il sort de la ville dans des conditions peu avouables le long du canal Saint-Denis, lequel offre plus loin une piste cyclable par intermitence, large de moins d’un mètre. Le département de l’Oise, très bien représenté à l’inauguration, s’est donné 4 ans pour terminer ses 103 km, qui seront partiellement communs avec sa Trans’Oise, un axe de 240 km !

5 jours pour arriver à Londres, un premier jour remarquable
Le lendemain, l’association MDB inaugurait la véloroute dès 7 h avec une centaine de cyclistes, en commençant par … quitter l’itinéraire offciel dès le 10 ème kilomètre. Comme c’était mené à un train d’enfer, je n’ai pas pu prendre de photos ni interroger l’organisateur.
Cela m’a paru très valable comme expédition ethnologique puisque nous eûmes la chance de traverser deux campements de peuples nomades, comme exploration de forêts impénétrables, comme entraînement pour le Paris-Roubaix, aussi, et comme exercices d’équilibre sur sentiers étroits, et tests d’usure de freins sur des sentes par lesquelles autrefois on menait les troupeaux boire à la rivière… Bref, il reste du boulot. Le jalonnement était présent dans Paris, et fut retrouvé seulement à Cergy-Pontoise,  ville nouvelle noyée dans la verdure et sillonnée de sentiers et de grand'routes. Nous en étions au kilomètre 50 et n’étions pas encore rendus au lieu du pique-nique !

 

Heureusement le guide est paru !

Financée par l'association de l'avenue verte Paris-London, sa réalisation a été confiée à France-vélo-tourisme (agence voulue à l’origine par l’Etat pour promouvoir le vélo sous l'angle du tourisme, elle réunit à ce jour trois partenaires privés), et, concrètement, le travail a été fait par Vprod, qui en fait partie; le guide est édité et distribué par Chamina, et est de la même très bonne facture que les précédents. 2 sorties de Paris sont proposées, l’une est l’officielle, par le Nord (« les cyclistes inexpérimentés éviteront cette étape et prendront train ou RER depuis Paris jusqu’à Nanterre ou Rueil-Malmaison »), l’autre partant de l’Etoile et rejoignant l’tinéraire à Nanterre.

Côté anglais le guide propose aussi une variante, et indique que « cette courte étape est déconseillée aux cyclistes peu expérimentés » tout en sauvant la mise là aussi par la description d’autres solutions.

 

Il est dommage que les travaux n’aient pas encore été réalisés là où leur besoin se fait le plus sentir, pas seulement pour les voyageurs. Mais la véloroute peut se prendre où on veut, pour peu qu’on puisse s’y rendre, et le guide nous donne les informations ferroviaires utiles pour ça. Elle pourrait vous faire faire de bien belles découvertes, par exemple les voies vertes du côté de Beauvais (la Trans’Oise), de Gisors ou de Vernon (20 km chacune environ), ou la célèbre voie verte qui va de Forge-les-Eaux à Arques-la-bataille sur environ 50 km.

Le site internet, développé par France vélo tourisme, donnera bientôt des tas de possibilités de cartographie dynamique.