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mercredi, 18 novembre 2009

Santé : le vélo revient par la très-grande porte

Dans la presse de ce jeudi 19 novembre, ou en tout cas dans le Monde daté du 19 novembre, ne pas rater la double page sur l’obésité, ses causes multiples et conjuguées, et les remèdes à y apporter d'urgence.


Anne de Danne, chargée de remettre au président de la République un rapport sur la prévention de l’obésité, à la mi-décembre, dit que « des mesures simples peuvent être mises en place. A commencer par des incitations financières ou fiscales pour favoriser les déplacements à pied ou à vélo. »

A voir aussi dans Le Monde :

  • la courbe de l’évolution de l’activité physique;
  • les défis que les Canadiens se lancent par escaliers interposés;
  • le cri de la présidente du collectif national des associations d’obèses : « On court à la catastrophe médicale ».

Et un site web à explorer : Manger-bouger.

22:06 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : santé

Commentaires

Quand on pense à toutes ces télécommandes, ces voitures, ces motos, ces ascenseurs, ces robots de cuisine qui nous envahissent et nous paralysent littéralement sous prétexte de nous faire gagner du temps, on ne s'étonne pas de devenir gros et mous !!! On tire ce fil-là, et c'est encore tout un projet de société bien différent de ce que nous vivons aujourd'hui (en Occident) qui vient…

Écrit par : Devauton | mercredi, 18 novembre 2009

Je cite le Monde : En attendant, des mesures simples peuvent aussi êtres mises en place. A commencer par des incitations financières ou fiscales pour favoriser les déplacements à pied ou à vélo. »
S’il y avait eu enquête on aurait pu questionner la mise en oeuvre de la récurrente approche fiscale appliquée au vélo. S’il y a quelque chose dont le vélo n’a pas besoin c’est d’une incitation financière (petit rappel à l’attention de l’auteur de l’article du Monde, un vélo ça coûte moins cher qu’un an d’assurance auto).

En revanche, une enquête aurait pu conduire à se demander comment mettre en place une culture vélo dans une civilisation entièrement construite autour de l’auto. A Paris, il est plus facile de garer une voiture qu’un vélo, aucune entreprise ne dispose de douche, les pistes cyclables (nombreuses à Paris, merci le Velib) servent alternativement de quai de déchargement ou de parking etc etc etc.
Pour avoir une idée du quotidien d’un cycliste à Paris, voici un excellent petit film : http://www.youtube.com/watch?v=gAethD1Io_Y . Il est certes exagéré puisqu’il présente en quelques minutes un an de vécu. Il n’empêche, je vis ça tous les matins et tous les soirs comme des milliers de cyclistes parisiens.
Dans le même temps des associations sont obligées d’appeler à la vigilance publique pour que soit tout simplement respectée la loi (cf le ridicule débat sur les zones 30 qui pourtant permettraient de faire rouler des vélos en dehors de la circulation automobile).

Bref, la recopie de communiqués étant faite, il faudrait maintenant que Le Monde passe à l’enquête, la vraie.

Écrit par : Luc Saint-Elie | jeudi, 19 novembre 2009

«L’écomobilité et le vélo, c'est bon» pour la santé financière … et physique !

Le colloque GART/FNAUT du 29 Septembre sur «Les gares périurbaines» a montré que plusieurs métropoles régionales peuvent se prévaloir d’une configuration favorable à un développement massif de l’intermodalité Train + Vélo pour les déplacements quotidiens. Les cas de Nantes et Tours permettent aussi de souligner combien l’ensemble de l’itinéraire "Loire à vélo" favorise l’écomobilité puisque deux voies ferrées, Nantes-Orléans et Gien-Nevers-Decize, suivent le fleuve au plus près. Pour l’itinérance cycliste, cela peut même permettre de se prémunir contre les aléas météo: vent contraire ou pluie !

Dans l’Ouest de la France on soulignera aussi la récente initiative SNCF-Bretagne d’une carte interactive train+vélo régionale ( http://www.ter-sncf.com/bretagne/carte_horaires/index.asp ) pour préparer ses balades itinérantes. Elle permet d'avoir un grand nombre d'informations très utiles aux voyageurs cyclistes (trains accessibles, aménagements en gares, loueurs, voies vertes, etc...). Ce sera un atout précieux pour ceux qui suivront l’eurovéloroute n° 1 (Roscoff – Nantes – La Rochelle – Hendaye dans sa partie française) sur ses premiers tronçons.

L’écomobilité est une nécessité qui ne se limite pas à la France. Fabian Küster de l’ECF (European Cyclists Federation) le souligne : «L’Europe a une chose en commun : le processus d’urbanisation est en marche, exerçant une pression énorme sur l’habitabilité de nos villes. Le vélo est une des solutions permettant de contrer, entre autres, les problèmes de qualité de l’air, de niveaux sonores excessifs, d’espace public limité et d’embouteillages.»

Un article de FNAUT-infos n° 175 (Le vélo : un outil à part entière de la mobilité soutenable) souligne une indispensable détermination collective - par le biais d’économies d’énergie et surtout de carburants - à desserrer la tenaille dans laquelle nous nous enfermions : d’un côté le réchauffement climatique, de l’autre la dépendance pétrolière, une ressource en voie d’épuisement.
L’impulsion des décideurs devrait permettre, enfin, à l’initiative individuelle de s’épanouir dans la marche ou le vélo, éléments majeurs de notre santé physique et … financière.

Quand on le peut, pourquoi se priver de l’agrément du vélo qui conduit, de plus, à de solides économies. Ce plaisir, on peut le lire sur le visage des enfants qui se régalent sur les voies vertes libres de tout véhicule rapide à moteur !
Jean-Pierre Jonchère, AF3V, membre de RV 78, AUT et Place au vélo.

Écrit par : J. P. Jonchère | mercredi, 02 décembre 2009

Les commentaires sont fermés.

 
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