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dimanche, 18 novembre 2012

Véloroutes : tout arrive !

Véloroutes et voies vertes : en voici des vertes et des pas mûres, grâce à la Lettre électronique de l'AF3V.


Elle ne paraît pas souvent, mais elle est bigrement bien informée.

Voici les principaux titres de la dernière livraison (10 novembre 2012) :

A la une : Les Eurovéloroutes françaises et autres grands itinéraires achevés en 2020 ?

extraits :

Afin de mobiliser des financements dans le cadre des contrats de partenariat Etat-Région (CPER) et des programmations de financements européens, pour la période 2014-2020, la 1ère phase dite de « diagnostic stratégique territorial » qui s’est achevée fin octobre, a permis à nos présidents de Conseils Régionaux et Préfets de Régions de dégager les grandes orientations à prioriser dans leur territoire en conformité avec les orientations communautaires. Celles-ci devraient privilégier le développement du vélo sous toutes ses formes. La nécessité d’inclure la thématique vélo dans ces diagnostics territoriaux a été relayée auprès de diverses instances régionales, par bon nombre de délégations régionales de l’AF3V. Les fonds européens, hélas peu sollicités dans les programmations antérieures, pourraient donc bientôt répondre aux souhaits de la Ministre Sylvia Pinel qui a exprimé sa volonté de « faire de la France une destination majeure pour le Tourisme à Vélo, un tourisme durable, populaire et accessible à tous, qui correspond aux aspirations croissantes des français de profiter pleinement de leur temps libre et des atouts de leur pays ».

Journée "Club itinéraires", le 15 novembre

Club des parlementaires pour le Vélo.
"au moment même où le Comité de promotion du vélo s’apprêtait à dévoiler un projet tout à fait similaire..." (Tout le monde se bat contre tout le monde dans ce marigot ... Is.L.)

Nouvelle carte interactive des Grands Itinéraires
ALSACE : Quatre types de revêtements testés lors de l'inauguration
GIRONDE : Voie verte Hostens - La Brède ouverte (18 km)
HAUTE-SAVOIE : V61 Léman - Mont-Blanc
ARDECHE : Une nouvelle voie verte
PYRENEES-ATLANTIQUES : Enrobé sans pétrole sur la voie verte Laroin - Tarsaq
et des notes sur d'autres réalisations ou projets. 

 

Pour la lire ou pour la recevoir, aller sur le site de l'AF3V.

Pour une information complémentaire, voir :

  • Le tag af3v de ce blog
  • Grande peur du vélo dans les Pyrénées, 6 novembre 2012, avec des nouvelles du projet de labellisation, et d'autres nouvelles (nouveau président, nouveau salarié).
  • Site internet de VVV-Sud. Moins bien présenté, mais très riche. 

Commentaires

Pourrait-on, à l'occasion, avoir une présentation des différents types d'enrobés ou de revêtements utilisables pour les pistes cyclables ?
- coûts de fabrication (est-ce que le choix du revêtement influe beaucoup sur le coût total ?)
- durabilité (fissures et trous à reboucher plus ou moins fréquemment)
- efficacité (coefficient de frottement de roulement)
- capacité de drainage
- une petite photo pour voir à quoi cela ressemble
D'expérience, les revêtements des routes nationales sont excellents. Ils doivent être également résistants, vu le trafic (poids lourds et flots de voitures) qui circule sur ces axes. Pourrait-on utiliser ces types de revêtement sur des pistes cyclables en disant qu'ils vont durer longtemps ou est-ce que ce sont plutôt les variations de températures et les intempéries qui viendront à bout d'un bon revêtement ?

Écrit par : Jean-Charles G. | mardi, 20 novembre 2012

Question très pertinente car à ma connaissance il n'y a pas de synthèse sur ce problème des revêtements des voies vertes. Ce sont les Maitres d'Ouvrage qui choisissent en fonction de critères pas toujours très transparents.
Coûts : enrobé à chaud en général 4 fois celui du sable compacté (dépend beaucoup de la distance d'approvisionnement).
Environnement : enrobé = pétrole donc détestable vis à vis de la flore et des milieux aquatiques.
Aspect : c'est noir donc pas beau et si coloré c'est deux fois plus cher.
Durabilité : en principe l'enrobé résiste mieux mais si c'est sur une voie verte avec arbres avides d'eau comme des peupliers, les racines s'étendent et déforment rapidement le revêtement (cas de la Via Rhôna au Sud de Condrieu).
Sable compacté : sensible à la circulation des VTT surtout en présence d'eau (formation de trous); percolation à travers la sous-couche en cailloux = il ne reste que la sous-couche au bout de 3-4 ans, nécessité de recharger
etc.....sinon VTT obligatoire et la voie verte n'existe plus!

Écrit par : Gilbert P. | mercredi, 21 novembre 2012

Les commentaires sont fermés.

 
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