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jeudi, 12 novembre 2009

La voiture électrique, dernier sursaut d'une chimère en déroute ?

A lire d’urgence dans Actus-environnement de ce matin :

La voiture électrique, dernier sursaut

d'une chimère en déroute ?


Saturation de l'espace, des esprits et du marché

Extraits :

« Ce fétiche moderne qu'est l'automobile est bel et bien parvenu à occulter d'autres manières d'envisager la mobilité. On ne relira jamais assez le texte phare d'Ivan Illich, Energie et équité (1973), où le penseur de l'écologie politique assimile les déplacements et la recherche de la vitesse à une manie qui aboutit à dessaisir l'usager de son autonomie, confondant liberté de mouvement et liberté d'être transporté, dont la ''perception traditionnelle de l'espace, du temps et du rythme propre a été déformée par l'industrie''. »


« La chute de la demande semble durable, et pourrait plaider en faveur d'une reconversion partielle du secteur au service de la mobilité collective. »

  • Saturation par l’automobile, oui, mais saturation par la motorisation aussi ! … Même chez la rédactrice d'Actus-Environnement !

Lisez aussi la conclusion : «  C'est bien le modèle qui reste inchangé, et la mobilité de demain ressemblera singulièrement à celle d'hier : individuelle et coûteuse. »

  • Pourtant tout ce qui est individuel n'est pas coûteux ...

09:18 Publié dans Publications | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : auto

Commentaires

C'est donc toi qui a commenté mes commentaires sur l'article d'Actu-environnement ... le monde est petit car je suis à l'asso Vélo à Toulouse et Matthieu qui part à Copenhague à vélo est un ami !!!
Cet article est donc très intéressant et assez rare dans sa teneur pour un site axé "développement durable" auquel je suis abonné, comme beaucoup, pour le travail !

Écrit par : Sébastien | jeudi, 12 novembre 2009

S'adressant aux parlementaires européens, l'ECF (European Cyclist's Federation) vient de remettre la voiture électrique à sa place.

Les transports ne peuvent être durables que si le déplacement actif est promu, en adoptant le principe clef (dans cet ordre) :
(1) Eviter le déplacement autant que possible
(2) Choisir des modes plus durables et sains
(3) Améliorer leur durabilité lorsqu'il n'y a pas d'option alternative.
Les nouvelles technologies, telles que les voitures électriques, peuvent y contribuer, mais ne doivent pas être au centre des politiques de transport.

50% des déplacements en auto font moins de 5 km : C’est 15’ de vélo. Le vélo, mode de transport sûr et flexible, peut rendre le transport plus durable sous toutes ses facettes :
* Economique* Il réduit la congestion, économise des coûts d’infrastructure et accroît la qualité de la vie urbaine.
* Social* Il réduit les coûts de santé, améliore la sécurité routière et accroît l’accessibilité et la mobilité pour les enfants, les personnes âgées, les handicapés qui ne peuvent choisir ni posséder une auto.
* Environnemental* Il ne produit que zéro-émission, ne fait pas de bruit, et exige moins d’un espace urbain si limité.

Tripler la part modale du vélo de 5% à 15% en 2020 aux dépens des déplacements individuels motorisés, tel qu’envisagé par la Charte de Bruxelles, pourrait réduire de 5% (environ 50 millions de tonnes) les émissions de CO2 de l’UE 27.

Écrit par : J. P. Jonchère | vendredi, 04 décembre 2009

Les commentaires sont fermés.

 
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