samedi, 24 octobre 2009
VLS / Bande (s) de voleurs ?
"Deux ans après son apparition dans les rues de la capitale, le vélo en libre-service se révèle une moins bonne affaire que prévu pour la Ville de Paris. La renégociation du contrat a donné lieu à un sérieux bras de fer entre la mairie et JCDecaux." Les Echos
Je ne saurais trop vous renvoyer sur le site de l'association Fontenay vélo (région parisienne), et sa rubrique d'actualités et revue de presse. Ici l'association a mis en ligne un article paru dans le journal Les Echos, qui met bien en évidence les termes du bras de fer engagé entre la société JCDecaux et la Ville de Paris. Très clair...
Le site de l'association est ici. Ensuite, aller voir dans "Les 30 dernières nouvelles" : "Facture salée pour Vélib", 9 octobre.
- L'histoire nous dit que l'installation d'un système de vélos en libre-service était souhaitée par les Verts, avec Denis Baupin, alors adjoint au maire de Paris en charge de la voirie et des déplacements, mais qu'il en tenait pour un appel d'offres ouvert. Il souhaitait en effet que des réponses diverses puissent se manifester, sans que le marché soit lié à celui de la publicité. Le maire de Paris avait tranché en faveur de l'avis de son adjoint aux finances, Christian Sauter. C'est ainsi que nous avons eu un marché lié au renouvellement du marché de la publicité, et qu'il a fait l'objet d'un "dialogue compétitif", avec deux candidats seulement (la suite est racontée dans l'article). Au final, comme me l'a rappelé tout à l'heure Jean-Luc Dumesnil, alors conseiller de Denis Baupin, JCDecaux a doublé sa redevance à la Ville (qui donc ne devait pas être très chère au départ?), tout en ajoutant le système de vélos, et en acceptant une réduction de 20 % de la surface d'affichage (certes récupérée ensuite... par la systématisation des affiches déroulantes...). Pour accepter une telle augmentation, il faut cependant croire que l'affaire en valait encore le coup.
- Je retrouve un article de Ville&Transports de mai 2006 qui traite du même sujet... mais pour Lyon. Le magazine rapporte que le marché avait été signé au printemps 2005, et que la société JCDecaux dit qu'à ce moment-là elle n'avait pas pu évaluer correctement le coût du centre d'appel et des manipulations et de l'entretien des bicyclettes...
26 novembre. La Ville de Paris a accordé un important intéressement à JCDecaux sur les abonnements et passé l'éponge sur tous ses malus. Source : 20minutes, 23 novembre. "Paris Le Velib pourrait devenir la roue de la fortune pour JCDecaux" cité par Fontenay à vélo
03:17 Publié dans Aménagements & Technique, Paris et Ile-de-France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique cyclable, vls
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