Isabelle et le vélo

Le club des villes cyclables n'a pas souhaité être associé au lancement de cette démarche, alors même qu'elle est initiée par un de ses membres éminents, Clément Rossignol, conseiller municipal de Bègles et membre du bureau (vice-président) de la Communauté urbaine de Bordeaux. En revanche le réseau France autopartage s'y associe, sans toutefois garantir que ses 500 véhicules seront munis de l'autocollant, ni même que l'information sera diffusée auprès de ses sociétaires. Ceux-ci devraient pourtant figurer parmi les plus convaincus, puisqu'il semble que, du moment de leur adhésion, ils utilisent de moins en moins une automobile, changeant mode de vie et habitudes d'achats !

Christian Collin, pour Rue de l'Avenir, a rappelé que si les aménagements ont de l'influence sur les comportements, le code de la Rue avait aussi des vertus, notamment par son principe de prudence. Il a aussi insisté sur le fait que les aménagements peuvent devenir superflus lorsque la densité de piétons et de cyclistes est là. La ville à 30 c'est le retour de la qualité de la vie, et de la densité au lieu de l'étalement urbain.

On a aussi insisté sur le fait que c'est toute la ville qui doit passer à 30, sauf quelques axes structurants (si l'on veut). C'est un renversement des habitudes, et un gage de simplicité de gestion et de bon fonctionnement, à double titre. Au titre de la compréhension facilitée pour le public, et au titre de la fluidité, car elle rend obsolètes stops et feux. La ville à 30, tout le monde y gagne, finalement.

Reste que, parmi les corps constitués qui pourraient montrer la voie de ce comportement salutaire, on verrait bien la police et les sevices publics ... Vont-ils acheter l'autocollant et adapter leurs vitesses ???