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mardi, 05 avril 2011

Velo-city Séville (3/6) : réunions et coopérations

En marge du congrès, ou juste à la fin, une charte, un appel et deux réunions :p_velo-city_cuadrado.jpg

Coopération internationale des réseaux de villes pour le développement du vélo /Charte de Séville, qui sera soumise aux ministres lors du forum international des transports en mai / réseau Eurovélo / réseau des scientifiques pour le vélo


--- La charte de Séville  : pour une reconnaissance internationale des avantages du vélo -----------

La Ville d’accueil de ce Velo-city a préparé avec ECF une déclaration sur les avantages et bénéfices que citoyens et villes retirent du développement du vélo comme mode de déplacement quotidien.

Elle a été signée le dernier jour par :

Manel Villalante, directeur général des transports intérieurs d’ Espagne,
Antonio Rodrigo Torrijos, premier adjoint au maire de Séville,
Maria Vassilakou, adjointe au maire de Vienne,
Bob Paddon, président de Translink, l’autorité organisatrice des transports de Toronto.

Mais surtout elle sera soumise en mai aux ministres des transports lors du forum international des transports, à Leipzig, dont le thème sera « Transport et société », ce qui, a-t-on fait remarquer, est nouveau dans ce monde où l’on s’intéresse plutôt à la technique.

Par cette déclaration, il est souhaité que soient reconnus par tous les avantages du vélo, notamment en ce qu'il :

- permet la mobilité pour tous, à tous âges, et encore plus désormais avec les assistances électriques
- invite les sociétés à prendre davantage en compte les petits budgets,
- se répare facilement,
- améliore l’environnement et de la santé, et réduit le danger
- diminue les sous-produits de la motorisation que sont la pollution, le bruit et les gaz à effet de serre ;
- réduit les embouteillages, et participe d’une meilleure utilisation de l’espace public

en outre,

- les vélos en libre-service améliorent la qualité des services publics de transport
- la combinaison des TC et du vélo pour les moyennes et grandes distances est un moyen optimal de se déplacer

- le potentiel de transport de marchandises à vélo est sous-estimé
- les investissements publics dans le vélo sont hautement rentables
- beaucoup de villes ont déjà renoncé à tout organiser autour de l’automobile, mais elles attendent le soutien de leur gouvernement.

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--- Vers une coopération internationale des réseaux de villes pour le développement du vélo ----

Ce 24 mars 2011, à Séville, lors du congrès Velo-city, a été signé un appel à la coopération des territoires cyclables dans le monde.

L’objectif commun est de développer l’usage du vélo dans tous ses aspects : mobilité des personnes et transport des marchandises, activité de loisir, activité sportive et de tourisme…

Les quatre premiers signataires sont :

Le réseau des Villes actives, au Canada, dont le secrétariat est assuré par « Vélo Québec » . Il regroupe une soixantaine de municipalités dans 16 régions. Il était représenté par Jean-François Pronovost, vice-président.
Bicycle Friendly Communities, programme coordonné par la League of American Bicyclists qui regroupe 450 villes américaines. Il était représenté par son président, Andy Clarke, qui avait été le maître de cérémonie du Velo-city de Bruxelles.
Le Club des villes et territoires cyclables, qui rassemble "plus de 1000 collectivités françaises" de tous rangs, et était représenté par son président Jean-Marie Darmian, maire de Créon.
La Red de Ciudades por la Bicicleta qui rassemble "plus de 100" municipalités, opérateurs de transport et circonscriptions espagnoles, représenté par Antonio Rodrigo Torrijos, vice-président.

Ils manifestent leur volonté commune de travailler solidairement et de mettre en œuvre des actions concrètes :

Partage des savoir-faire et des bonnes pratiques des territoires qu’ils représentent,
Promotion des atouts du vélo pour la mobilité durable et équitable,
Lancement d’études sur le vélo, d’innovations, d’initiatives locales et de propositions législatives et réglementaires…

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Comme d’habitude, les participants rentabilisent au maximum leur voyage. Deux réseaux animés par ECF se sont donc réunis la veille du congrès :

Le réseau Eurovelo, où la France était représentée par l’AF3V (association française des véloroutes et voies vertes), et les DRC (Départements et régions cyclables) : 31 participants issus de 16 pays. CycloTransEurope, en charge de la partie française de l'eurovéloroute n°3 (Moscou - Paris - Saint-Jacques) et qui d'ailleurs n'adhère plus à l'AF3V, était également présente (voir aussi la note sur les Eurovéloroutes).

Le réseau Scientifiques pour le vélo (Scientists for Cycling – S4C), qui s’est réuni dans les locaux de l’université internationale d’Andalousie puis une deuxième fois sur les lieux du congrès. 21 participants

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(rédigé à partir de communiqués)

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