Jean-Baptiste Djebbari a été nommé ce jour secrétaire d’état aux transports, auprès de, et en remplacement de, Elisabeth Borne, qui était ministre des Transports et qui est aujourd’hui ministre de la transition écologique, suite à la démission de François de Rugy.
Il est député LREM de la Haute-Vienne, membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire dans laquelle s’est discutée et se discute à nouveau depuis lundi le texte de la future Loi d’orientation des Mobilités. Il fut rapporteur du projet de loi sur la réforme de la SNCF en 2018 et son efficacité y a été saluée. Il est pilote d’avions, a été pilote de ligne, a travaillé à la création d’une compagnie interrégionale. La suite dans Wikipedia.
C’est un hyper-technicien, alors qu’il faudrait avoir à ce poste une culture écologique, fait-on remarquer. Va-t-il comprendre quelque chose au bonheur du vélo, à son avenir éblouissant ou à l’impérieuse nécessité de créer un grand service de trains au services des voyageurs, qu’ils soient accompagnés d’un vélo ou d’une planche à voile, qu’ils soient touristes, navetteurs ou déjà au boulot ? On le dit capable d’une grande écoute, mais plus crédible sur l’aérien que sur la piste cyclable.
Sur ce plan-là on va sans doute regretter Elisabeth Borne, dont la conviction sur le vélo est évidente, même si, malgré sa grande compétence, elle n’a pu donner au vélo la place centrale qu’il devrait avoir à l’heure qu’il est, dans les circonstances climatiques que nous connaissons.
On peut saluer son action sur la réforme de la SNCF! Je connais plusieurs personnes qui bossent à la SNCF: c’est une vraie catastrophe pour l’avenir.
Quand à Elisabeth Borne et le vélo, à part faire des discours et rien en actes, quoi dire de plus? La regretter, c’est lui faire un honneur qu’elle ne mérite pas.
» …. ça plane pour nous » ? Cyclistes accrochons nous !
J’ai vu une vidéo d’un discours de Ruffin, à l’Assemblée, qui parlait d’écologie. On voyait de temps en temps ce charmant pilote de ligne qui planait à l’ouest. Son téléphone l’intéressait plus que ce que disait Ruffin sur les actions écologiques à faire. Donc?