C’est à l’occasion d’une demande pour laquelle je ne trouvais aucune réponse que, en rangeant ce qui traînait sur mon écran, je suis retombée sur cette association créée cette année.

▶️ L’association des femmes à vélo a pour ambition de porter la parole des femmes professionnelles du vélo et pratiquantes, pour que les femmes retrouvent leur place dans le vélo. Venez les découvrir sur leur site. A moins que vous vous contentiez de ce que j’en disais en mars dernier (2023) lors du lancement de leur Manifeste.
Leur programme est très riche et se présente comme une pétition.

Le postulat est que toutes les femmes doivent avoir accès à tous les métiers du vélo, que le secteur du vélo doit s’engager vers la parité femmes-hommes, à tous les niveaux de responsabilité et dans tous les métiers, que les femmes travaillant dans le vélo doivent être valorisées de façon juste et paritaire notamment lors des prises de parole publiques, et que le monde du vélo et les acteurs publics doivent communiquer largement afin d’encourager les femmes à pratiquer le vélo.

Tout cela vous le trouverez sur Change.org. Elles ont déjà pas mal de belles signatures, et le soutien des ministres Amélie Oudéa-Castéra et Clément Beaune, de Karima Delli, Françoise Rossignol, et de nombreuses personnalités politiques ou du monde l’entreprise.

▶️ La demande émanait d’une femme et portait sur l’existence d’un organisme de type syndicat professionnel pour :

• défendre et valoriser les professions techniques liées à la mécanique vélo en fédérant un réseau de professionnel.les ;
• apporter des réflexions autour de l’évolution des modèles, des directions que prennent le monde du vélo ( ex : essor du VAE, évolution des pratiques, besoin d’adapter (ou non) les ateliers pour réparer des vélos très lourds ou pourvus de nouvelles technologies, etc…) ;
• partager des connaissances d’ordre techniques, de retours sur des outils, de problèmes identifiés sur certaines marques ; 
• échanger autour de la prévention santé et sécurité et des risques de la profession (postures, produits chimiques, EPI, différentes pathologies rencontrées et de nos parcours médicaux, etc…) ;
• établir de la documentation fiable, basée sur le code du travail et les recommandations (INRS) afin de donner du poids aux mécanicien.nes qui ont besoin de se défendre auprès de leur hiérarchie quant à des conditions de travail dangereuses, illégales, insalubres ou pathogènes. 
• Offrir un espace qui permet de reporter des conditions de travail problématiques (physiques ou psychiques) et aborder des solutions pour améliorer ces conditions ;
• aborder l’inclusion au travail et favoriser l’insertion pour toute personne ;
• défendre une politique du travail selon laquelle la productivité et le bon fonctionnement de l’entreprise ne peut se dissocier d’une attention portée au bien-être des salarié.es.

A vue de nez le rapprochement est possible … mais peut-être ma réponse est-elle incomplète? Chers lecteurs, n’hésitez pas à créer les liens utiles !