J’ai revu le film La reine bicyclette au moins pour la dixième fois. C’était à Villemomble, à une dizaine de kilomètres de Paris, le samedi 17 février, à l’invitation de la section locale de MDB.
30 personnes à tout casser étaient dans la salle obscure de la médiathèque par ce jour de mois de mai, et moi devant, je pleurais.
Je pleurais, tellement ce film est poétique, tellement il nous rappelle les moments où tout bascula, quand Bertrand Delanoë explique comment marche vélib’, quand Hubert Peigné se souvient combien on souriait poliment à ses propos, quand je dis comment furent libérées les berges de la Seine à Paris.
La Reine bicyclette, sorti en 2013, malgré quelques propos finalement assez pompeux, avec mise en scène des publications des autrices, est rempli de clins d’oeil, de visions du futur, et d’amour du vélo. C’est pour ça que je pleurais. Paul Fournel et Didier Tronchet y sont bons, ils savent dire ce qu’est le vélo. C’est un vrai film au montage soigné, délicat, habile, qui s’impose à qui s’intéresse au vélo aujourd’hui en France, dix ans après.
Les films à voir ensuite, notamment Why we Cycle et Together we cycle, font eux aussi rêver et nous instruisent, ils sont aussi montés avec talent, mais ils ne nous émeuvent pas. J’ai en tête quelques autres films qui nous émeuvent et qui parfois ne passeront pas plus en salle que ces trois-là. Women don’t cycle, par exemple.
En voici la liste à fin avril 2024.
Et voici que j’apprend que La reine Bicyclette va être projetée à Agen le 15 mai … Filez à Agen !
Filez à Agen…
Ça fait loin, depuis Grenoble… Et la géographie est têtue…