L’AF3V lance un questionnaire sur l’emport de vélo dans les trains en France, ciblé sur les cyclo-randonneurs. Ils ont raison, c’est la principale cible. En effet pour le quotidien de bons garages à vélos peuvent résoudre une grosse partie de la question du rabattement et de la fin de parcours. Pour le voyageur à vélo évidemment places disponibles et même réservations posent de très réels problèmes, au point d’en faire déserter certains. L’AF3V veut savoir comment ça s’est passé pour vous cette année. Est-ce que ça a pêté, ou est-ce que c’était nickel ?
Voici le questionnaire :
Questionnaire AF3V Vélo + Train 2024
Attention ce questionnaire parle de voyages effectués, pas de voyages impossibles ni de voyages à des horaires ou dates non choisies. Il ne parle pas non plus de voyages non-faits car ne convenant pas, ni de voyages en train remplacés par un voyage à vélo, « au point où on en est ». Il n’y a qu’un seul endroit où on peut mettre un commentaire, c’est page 7. Si vos dates ou horaires sont approximatifs, vous ne pouvez pas le préciser. Je vous conseille donc dans ce cas de mettre un horaire impossible, 00h02 par exemple, ou 23h59 comme 03h33.
Ce questionnaire donnera donc une information partielle sur la question, et néanmoins essentielle : comment s’est passé le voyage ?
Le 7 septembre j’apprend qu’il y a un autre questionnaire en cours, concernant les TER de la la Région Pays-de-la-Loire.
Réserver pour mettre son vélo dans les TER en Pays de la Loire
un questionnaire pour évaluer le dispositif
Les garages à vélo ne résolvent pas tous les problèmes, en particulier pas celui d’avoir un vélo à l’arrivée. Les touristes ne sont pas les seuls usagers des trains à souhaiter embarquer leur propre vélo dans les trains, de même nombreux sont les usagers de la SNCF qui font des trajets variant à chacun de leurs déplacements. Pour toutes ces personnes, l’embarquement des vélos dans les trains reste primordial, ainsi que la gratuité sans résa dans les TER.
Les garages à vélo peuvent résoudre le problème d’avoir un vélo à l’arrivée : il faut un garage à vélo à l’arrivée, dans lequel on laissera un vélo qui aura voyagé dans le train lors de son tout premier trajet, et qui restera ensuite toutes les nuits dans le garage de la gare d’arrivée, jusqu’à ce qu’on le rapporte chez soi par le train si un jour on ne fait plus ce trajet régulier.
Évidemment, cela ne fonctionne que si on fait un trajet vraiment régulier, et cela implique un garage bien sécurisé (ou, si tel n’est pas le cas, l’usage d’un vélo pas trop onéreux – donc pas forcément un très bon vélo – et un plan B si en arrivant à la gare d’arrivée on découvre qu’il a été volé), et cela implique aussi de pouvoir s’organiser pour (faire) réparer tout problème technique dans la ville d’arrivée sans ramener le vélo à la ville de départ. Bref, c’est possible mais ce n’est pas simple !
Ce questionnaire semble savoir été repris par des régions, notamment l’Occitanie avec TER LiO et Vélo – Evaluation usager été 2024. L’intermodalité vélo + train y est devenue un problème, que ce soit au quotidien ou sur des liaisons touristiques (les 2 pouvant se chevaucher).
Le lien « Voici le questionnaire » n’est pas actif.
Il l’est dans le titre du questionnaire, mis en position centrale. Pour aider j’ajoute deux points après « voici le questionnnaire ».