Vélo & Territoires et le Club des villes et territoires cyclables et marchables lancent la plateforme « Soutien plan vélo et marche » pour inviter les collectivités à signer une lettre ouverte au Premier ministre et à son gouvernement sur le thème de la rupture de confiance.
Les signataires demandent au Gouvernement de
- Répondre aux 400 territoires en attente de validation de leurs projets depuis 2023.
- Lancer une nouvelle cohorte de territoires peu denses démonstrateurs pour donner une chance à tous les territoires de bénéficier de cette dynamique.
Tous les élus sont invités à signer et à partager.
— Signer —
La suppression pure et simple d’une politique publique prometteuse, efficace et nécessaire est juste totalement inacceptable.
Le Courrier des Maires
La colère était à son comble, aux Rencontres vélo et territoires ce 6 novembre à Vannes, suite à l’arrêt brutal du financement du plan vélo et marche. Les 415 projets retenus l’an dernier par l’Etat se retrouvent en effet dans le fossé. Quelles sont les conséquences ? Existent-ils des solutions alternatives ? Décryptage.
Les acteurs du vélo n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer le gel du plan vélo et marche. D’abord sur la forme, cette annonce ministérielle leur a été faite suite au décès du cycliste Paul Varry à Paris. Au lieu d’un soutien de l’Etat, ils ont reçu « une véritable douche froide » selon Olivier Schneider, président de la Fédération française des usagers de la bicyclette. « Nous nous attendions à tout, sauf à ça. Cette annonce est vraiment très maladroite et ubuesque » estime Chrystelle Beurrier, présidente de Vélo et territoires. « Ce coup d’arrêt aux politiques cyclables a aussi un fort impact symbolique. Cela signifie que le vélo, ce n’est pas important » poursuit Françoise Rossignol, présidente du Club des villes et territoires cyclables et marchables. Ces deux associations, qui s’uniront en début 2025, lancent un appel à mobilisation, demandant aux élus de signer une lettre au[…]