Partis le 15 juin de Paris ils sont arrivés avant le 10 novembre à Bakou, capitale de l’Azerbaidjan, où devait se tenir la 29 eme édition de la COP-Climat. L’équipe, menée par Guillaume Otrage, s’est régulièrement renouvelée tout en restant en-deçà de la dizaine de personnes, tous à vélo et sans assistance.
Ils ont rencontré pas mal d’intervenants pour :
- Leur présenter les dix propositions
- Comprendre leur position actuelle par rapport aux politiques cyclistes
- Plaider en faveur de l’intégration systématique du vélo dans les politiques des transports, que ce soit au niveau national ou local.
ils ont parlé du partage de vélos lors d’un événement organisé par Bolt sur le transport durable, et sensibilisé des politiques et chargés de communication, ainsi que Maruxa Cardama, Secrétaire Générale du SLOCAT (90 organisations mondiales dans le transport durable).
Ils ont rencontré le Prince Jaime de Bourbon de Parme, envoyé climatique des Pays-Bas; Jill Warren, directrice de la Fédération européenne des cyclistes (ECF); Mary Creagh, ministre britannique de la nature ; Arlette Van Gilst, directrice de la mobilité active au ministère des Infrastructures des Pays-Bas; Nicholas Peltier-Thibergen, directeur des transports à la Banque mondiale; Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement, les représentants de l’administration des transports de Bakou et un influenceur de la mobilité active, et tant d’autres, dont in fine Kévin Magron, ambassadeur français pour le Climat par intérim. Vous pensiez qu’ils allaient perdre leur temps ?
Au bout du compte leur but était de faire que le vélo atteigne 10% de part modale, ou plus, dans toutes les grandes villes, et que cela devienne la norme.
Un court manifeste final
Il y a encore trop de divergences de situations, et trop de personnels politiques qui ne réalisent pas que c’est le seul futur possible pour leur ville.
C’est aussi un impératif pour le climat (on n’obtiendra la baisse des émissions de 50% seulement si marche+vélo+transports en commun représentent 80% des déplacements). C’est aussi une opportunité évidente (75% des déplacements en ville font moins de 3km, 42% des livraisons en ville pourraient être faites sur le dernier segment par vélo cargo).
La COP témoigne de la variété des situations, utilisons les cercles qui réfléchissent/négocient sur la décarbonation des transports dans cette instance pour promouvoir le vélo, ses associations, ses usagers, au niveau mondial.
Rejoignez-les en 2025 en contribuant, suivant votre disponibilité, au relais géant vélo+voile qui sera organisé entre Bakou (COP29) et Belem (Cop30) !
Si vous êtes intéressés et souhaitez être recontactés, vous pouvez vous pré-inscrire sur leur site.
Autres informations quasi au jour le jour sur Facebook.
Guillaume Otrage est rentré à Paris le 9 décembre. Il prépare un documentaire pour février. et pose déjà la question :
Êtes-vous aussi motivé que nous pour la COP30 à Belem au Brésil ? Est-ce faisable ?
Bravo pour l’initiative. Cependant la vraie question, et la difficulté, c’est comment entraîner tous les automobilistes à abandonner leurs voitures. Sans un véritable élan de changer les habitudes le pari du transfert modal n’est pas près d’être gagné. Nous sommes matraqués par des injonctions contradictoires qui retardent la modification des comportements.