Un plan national ambitieux de sauvegarde et de développement du réseau ferroviaire de proximité est indispensable. Les partisans de la mesure sont invités à signer la pétition mise en ligne sur le site du Conseil économique, social et environnemental. Si 150 000 signatures sont atteintes, le Cese devra engagera une analyse approfondie du sujet et formuler des propositions concrètes destinées à revitaliser de petites lignes ferroviaires.
La suite sur le site de Rail, villes et Transports.
Attention, signature uniquement via un compte France connect (é) et le problème c’est que créer un compte n’est pas des plus faciles …
Signé
Une solution peut-être, le tram-train. Beaucoup plus léger donc pas besoin de gros travaux de rénovation de la ligne. Peut être d’une capacité réduite, plus qu’une rame classique. Certes ça demande une caténaire.
et donc ça n’est pas une solution, et je ne crois pas que les ingénieurs du ferroviaire ignorent cette technique.
Effectivement, par contre, vous pouvez vous renseigner sur Telli, c’est justement l’idée :
un train pas trop gros (sauf que plusieurs régions ont l’air de dire que c’est un peu juste pour le coup) ;un train plus léger mais qui peut croiser des TGV ou des trains de fret (et donc rouler sur toutes les voies ferrées) ;un train à batterie, donc sans carburant fossile, mais sans obligation non plus d’électrifier l’ensemble des lignes (infinançable et pas forcément terrible en bilan carbone non plus).
Après, le soucis, c’est aussi la structure des grilles horaires de la plupart des services ferroviaires : on met plein de trains en heures de pointe et plus rien en journée, hors, des collègues du Cerema ont créé un modèle de coût des services ferroviaires qui montre bien qu’il y a beaucoup de coûts fixes (achat des rames, centres de maintenance, personnel roulant (oui oui c’est bien fixe car on les paye mais on ne leur demande pas de rouler tout le temps), etc.) et peu de coûts variables (énergie quand même, usure de la voie, etc.). Ils font des scénarios où en doublant l’offre, le coût n’augmente que de 30 % et différents exemples en Europe montrent qu’on augmente fortement la fréquentation (car tous les déplacements ne se font pas en heures de pointe) donc les recettes. On arrive au final à une contribution de la puissance publique qui n’augmente presque pas (et même diminue rapporté au voyage, vu qu’il y a plus d’usagers).
Maintenant, ne reste plus qu’à faire en sorte que les exploitants ferroviaires calculent les vrais coûts d’augmentation de service et ne fassent pas une simple règle de 3. C’est probablement le principale intérêt de l’arrivée de la concurrence, la SNCF ne va plus pouvoir dire ce qu’elle veut…
L’objectivité serait aussi d’indiquer l’absence de volonté de la SNCF d’introduire une vraie concurrence de moyens matériels et humains.
Signé
Pour le compte France Connect, on peut utiliser son compte Ameli ou son compte des impôts (entre autres)
On peut ausdi créer un compte directement sur le site du CESE.