Thomas Sedlbauer, après 14 ans de direction de la Fub, a pris la décision de faire ses preuves ailleurs. La Fub engage donc le recrutement de son nouveau directeur, qui pourra être localisé à Strasbourg ou à Paris. Sa mission sera de la faire passer du 20ème au 21ème siècle.
Le ou la directrice devra orchestrer les missions des 5 autres salariés strasbourgeois et organiser la création d’un bureau à proximité des lieux de pouvoir français. Il devra également piloter le développement rapide de cette fédération de 250 associations. En clair il devra la faire passer du 20ème au 21ème siècle.
Le siège restera à Strasbourg parce que c’est près des instances européennes et aussi parce que, de par sa création, en 1980, elle est de droit alsacien. Près de Strasbourg il y a l’Europe et la fédération européenne des cyclistes, dont le nouveau président, Christophe Najdovski, est Français, et Parisien. A Paris se trouvent aussi le gouvernement, auprès duquel le président Olivier Schneider a passé tant de temps depuis un an, le parlement et la plupart des grands media.
Il y aura donc un bureau à Paris, pour lequel tout reste à définir, et un siège à Strasbourg. La direction sera surtout d’un côté ou de l’autre, selon … le résultat du recrutement.
L’annonce précise que la Fub doit passer un cap, et qu’elle évolue désormais dans un contexte concurrentiel. Chacun peut imaginer à qui elle pense en écrivant cela, entre les associations de citoyens cyclistes, les associations d’élus et celles des professionnels… qui toutes sont en train d’élargir leur territoire et tenter de grignoter celui des voisins. L’ère des associations tranquiloutes semble terminée. Pour le cap à passer, on peut aussi penser que la Fub se verrait bien prendre le même chemin que ses soeurs allemande ou néerlandaise.
Les entretiens auront lieu dans la semaine du 16 au 20 juillet. Les candidatures se départageront notamment sur la vision que les candidats porteront sur l’avenir de la Fub et sur la stratégie qu’elles proposeront.
Fub
Annonce : offreemploidirectionfub
Par son efficacité discrète, continue et organisée, Thomas Sedlbauer a beaucoup contribué au spectaculaire redressement opéré par Geneviève Laferrère lorsqu’elle a été appelée à la présidence de la FUBicy, puis à la succession assurée dans un autre style par Olivier Schneider à la tête de la FUB.
Mais son départ est sans doute aussi une opportunité positive, pour lui (ses qualités sauront se déployer dans un autre cadre), mais aussi pour la FUB : dans les associations qui gardent trop longtemps les mêmes salariés, le rapport entre salariés et élus tend à se brouiller, parfois même à s’inverser, au détriment de l’association.
Je souhaite bonne route professionnelle à Thomas et j’espère que la FUB trouvera un directeur ou une directrice de qualité.
A vos CV !