Je vous l’annonçais le 13 juillet, un des éditeurs que j’avais dans le collimateur avait entendu la leçon. Son guide de la région parisienne à vélo donne envie de rouler et vous laisse espérer que c’est plus possible que vous ne le croyez.
Le guide est encore un peu lourd et vous devrez torturer sa couverture pour le faire rentrer dans la sacoche de guidon taille Michelin 20° siècle. Les textes sont encore un peu trop longs, et imprimés pas très gros.
Mais les cartes sont très claires et les hébergements sont indiqués à la fin de chaque partie.
Ce guide vous emmène de Paris à Meaux, Coulommier, Dordives, Rambouillet ou Versailles. Il nous détaille aussi le début des véloroutes Paris – Londres, Paris – Mont-Saint-Michel, ou la traversée de l’agglomération par la véloroute de Saint-Jacques. De plus il indique jonctions et autres propositions, ainsi que les liaisons ferrées.
C’est un guide à se procurer d’urgence, que ce soit pour soi ou pour son club, dès lors que l’on est Francilien.
Chers lecteurs, vos commentaires seront également les bienvenus.
Paris et Ile-de-France à vélo
Le Routard
Juin 2018. 15 €
Particulièrement intéressant, et un rien choquant à mes yeux s’agissant d’une personne jeune, est que la couverture fasse figurer un vélo-moteur. Un doute s’immisce alors : le guide concerne-t-il les cyclistes sans moteur? Je veux dire que par exemple, si l’on y conseille tel ou tel circuit ou parcours, s’il a été reconnu avec un moteur, on risque de s’y trouver court, sans moteur. Plus sérieusement, pourquoi pas un vrai vélo en couverture ? Cela aurait tout aussi bien ciblé la clientèle motorisée, non ?
« On ne sort de l’ambiguïté (contradictions?) qu’à ses dépens ». Remarque de Montpoulet espiègle et non sans fondement.
Une fois cela dit, il me semble clair que l’arrivée du VAE étend énormément le public auxquels les itinéraires cyclables sont destinés. Un public qui n’a pas la culture vélo, qu’il faut séduire. D’où cette couverture.
Et probablement le choix évidemment délibéré et tout à fait discutable de présenter cette femme en robe avec un chapeau de paille sur la tête … et pas un casque.
Rien n’est anodin dans le choix d’une photo de couverture qui est là avant tout pour faire vendre.
Il faut que nous, cyclistes chevronnés et convaincus, acceptions cette réalité et la voyions comme une opportunité de sensibiliser plus de monde à une cause de long terme et non pas comme une menace pour nos convictions ou nos argumentaires. Quitte à devoir avaler quelques couleuvres … et des couvertures de guides très discutables. Dur dur…