La Vendée et le littoral méditerranéen à vélo sont réédités,
tant mieux car avec la canicule vous n’allez peut-être pas vous lancer dans de grandes virées lointaines.
Deux guides viennent d’être réédités, l’un correspond à cet impératif, l’autre sera le votre dans la période la moins chaude de l’année … La nouvelle maquette est beaucoup plus claire, la couverture a elle aussi changé, de vert elle est passée au blanc, sauf sur le site de l’éditeur (d’où les deux illustrations) !
Partez en Vendée, puis le long de la Méditerranée.
La Vendée à vélo
de la mer au bocage
Une grande boucle de Noirmoutier à Fontenay-le-Comte ou La-Roche-sur-Yon, une région largement méconnue au-delà du littoral. Rien qu’aux noms des localités vous allez vous sentir attiré.
L’auteur vous dit tout en peu de mots, et compatit parfois en vous suggérant de séjourner dans telle ou telle localité.
Le guide est fort bien présenté, et originalité de la maison, les textes sont repérés par un numéro sur la carte. Comme toujours aussi, photos éloquentes, hébergements, lieux à visiter, services … après chaque étape, la carte d’ensemble restant sur la seconde de couverture.
A noter : l’auteur des textes et photos est mentionné, mais aussi celui des cartes. Elles font la moitié d’un guide.
Un guide pour visiter à fond, et séjourner !
La Vendée à vélo
de la mer au bocage
Nicolas Moreau-Delacquis (textes et photos) et Patrick Mérienne (cartes)
éditions Ouest-France, 2024
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La Méditerranée à vélo
du Perthus à Menton
Cette fois c’est plutôt du linéaire, d’abord le long de la côte puis dans l’arrière du pays, avec raccord à mi-parcours à la Via Rhôna. Il s’agit de la partie française de l’eurovéloroute n°8, qui mène de Cadix à Chypre pour 2000 km. La carte de couverture indique une gare et une partie à faire en train.
D’où que vous résidiez, d’Argelès à Menton via Tarascon, vous aurez de quoi humer la lavande. Nous ne sommes plus dans les Pyrénées mais il y a encore des merveilles cachées. Nous sommes en plein pays d’oc, les routes ne sont pas toutes du billard, et si elles sont trop chargées le guide, l’air de rien, vous suggère une bifurcation. Les villes datent des Romains ou des années 60, les canaux que l’on suit sur leurs chemins de halage sont du 19eme siècle, et les pistes cyclables sont de divers époques récentes. Si vous êtes du nord vous comprendrez enfin que la France est faite de deux morceaux qui n’ont pas grand’chose en commun.
Traversez la Camargue, faites le tour de l’étang de Vaccarès, roulez entre mer et étang, et approchez vous d’Arles la grande ou de Tarascon de Tartarin (c’est l’occasion de relire cet inépuisable bouffonnerie). Je vous recommande également la gare de Tarascon pour ses escaliers bien verticaux jusqu’à la salle des billets et aux quais, et, peut-être, de rendre visite à la tombe de Mistral (je ne m’abaisserai pas à vous en dire plus).
La partie ouest est plate et la partie Est, à partir de Cavaillon, vous apprendra ce que c’est que de rouler dans l’arrière pays varois, faute de pouvoir le faire le long de la côte. Il y a parfois des voies vertes, et entre Cannes et Nice c’est plat .… Cette dernière partie a été parcourue dans ses grandes lignes par Pierre Hérant qui nous le raconte à la fin de son livre Mon tour de l’hexagone à vélo.
La Méditerranée à vélo
du Perthus à Menton
Nicolas Moreau-Delacquis, textes et photos
Patrick Mérienne, cartographie
Ouest-France, 2024