Discours de politique générale de Michel Barnier, Premier Ministre, devant l’Assemblée Nationale.
1er octobre 2024
Le Premier ministre Michel Barnier a prononcé un long discours d’une heure et demie devant une assemblée très agitée. Il cite les deux exigences qui s’imposent à nous, la dette budgétaire et la dette écologique.
Il confirme devoir réduire les dépenses, notamment en mettant fin à l’argent facile ou magique, mais en respectant les plus fragiles et en le faisant avec les collectivités locales. Il insiste sur l’efficacité de la dépense.
Sur la dette écologique, les transports arrivent très loin dans le discours, et le vélo jamais. Il parle pourtant de mobilité du quotidien, comme disait Elisabeth Borne, mais semble surtout penser au ferroviaire. Il parle aussi de sport, et de ses valeurs, mais pas d’activité physique. En revanche il insiste là aussi sur la vie associative, le bénévolat, et l’avis des communes pour lesquelles il souhaite bâtir une Loi de responsabilité. Une journée pourrait être organisée dans chaque commune, chaque année (ou tous les deux ans) pendant laquelle on viendrait débattre d’une question et une seule, posée par chaque commune. Il insiste sur les bonnes solutions qui peuvent jaillir de la population.
Efficacité, dialogue, respect, font partie de ses maître-mots. Egalement compromis, dont il fait une règle de gouvernement, rappelant que Michel Rocard, en 1988, et Edouard Philippe, en 2017, l’avaient également fait dans la même circonstance que lui.
Pour les mobilités décarbonées du quotidien tout semble être encore possible, sauf les pluies d’or.