Le bois qui circule en ville …

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par | Fév 14, 2025 | Matériel | 2 commentaires

Je vous ai souvent parlé de véhicules intermédiaires. Ils ont du mal à prendre, probablement parce que peu encore sont en phase industrielle, mais aussi parce que c’est nouveau : il faut du courage pour se démarquer des voisins ! 

En revanche les véhicules intermédiaires destinés aux collectivités n’ont aucune raison de ne pas avoir de succès. La décision est prise en mairie, les enfants sont ravis et les services techniques aussi. 

En voici trois vus cette année.

Oui cycle

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Le grand jeu c’est de charger les petits et de faire suivre par les plus grands.

Il peut transporter jusqu’à neuf enfants plus leurs affaires de classe, et un ou deux adultes. Il est doté d’une assistance électrique niveau cycle et ne pèse que 285 kg. Ses sièges s’ajustent et le pédalage est indépendant depuis chaque pédalier, chacun pédalant, ou pas, selon envie et puissance. L’autonomie est de l’ordre de 50 km. Les changements d’usage sont faciles à mettre en oeuvre, le véhicule peut dans la même journée faire du transport scolaire, transporter des personnalités, faire la navette avec la cuisine municipale et enfin emmener les anciens se promener… On assure qu’il faut moins de 15 minutes pour effectuer les adaptations. 
Ce véhicule sera disponible dès cette année et devrait être vendu moins de 25 000 €HT.


Woodybus

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Un peu le même principe, un peu plus capacitaire mais pas polyvalent, prévu pour des trajets de 3 à 5 km. 200 kg.. 



Le maillon

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Un véhicule plus court, lui aussi prévu pour les trajets du personnel en centre-ville, pour des navettes de proximité (de la mairie à son annexe par exemple) ou des livraisons en centre piétonnier ou en espace de fête. Il peut transporter 2 adultes et 2 enfants, 1 adulte et 4 enfants. Avec ses 250 kg de charge (pilote compris) il permet des transports de charges pour nettoyages lourds ou pour des travaux d’espaces verts, et monte les côtes. Il est également vendu en entreprises.


Sur les véhicules intermédiaires il commence à y avoir pas mal de littérature. Rien que chez Isabelle et le vélo :

Le programme AVELO 3 est encore ouvert. Il cible tout particulièrement les territoires peu denses et/ou ruraux, les villes moyennes et les périphéries des communautés d’agglomérations, urbaines ou des métropoles.

Attention, n’est pas « vélobus » qui veut. Celui dont parle La Montagne ce 13 février n’est qu’un vélo-cargo qui maintient les enfants dans la passivité du paquet transporté.

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Michèle Dambrine
1 mois

« les véhicules intermédiaires destinés aux collectivités n’ont aucune raison de ne pas avoir de succès. La décision est prise en mairie, les enfants sont ravis et les services techniques aussi« .
Oui les enfants seraient ravis (et les parents aussi je crois)!
Quant aux Maires… ne pas oublier que dans de nombreuses petites villes (ex à Saint-Avold, Moselle Est) se déplacer à vélo est encore considéré comme dangereux, et la norme est de transporter un maximum d’élèves en bus, comme de vulgaires paquets ! Tant pis pour leur santé, leur indépendance, leur connaissance de leur ville et d’une mobilité autonome … Comment seront-ils cyclistes citoyens plus tard ?

1 mois

Rosalie, le Woodybus et Ouibus, Ouibus m’apparaît le meilleur et le plus polyvalent. En plus il semblerait moins craindre les côtes, ce qui me semble important.

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