Dans une lettre ouverte expédiée vendredi « au futur gouvernement et à l’ensemble des responsables politiques » l’association Objectif RER métropolitains demande trois mesures d’urgence.
- Mettre en place d’ici là fin 2025 des dessertes ferroviaires continues dans la journée, en soirée et les week-ends partout où des dessertes périurbaines existent déjà en heures de pointe. Son coût serait pris en charge par l’Etat de façon provisoire pour amorcer le processus. Cette mesure constituera aux yeux du plus grand nombre la preuve tangible du lancement des RER en régions.
- S’inspirer des solutions de financement qui ont été mises en place pour le métro du Grand Paris. Les besoins sont connus et du même ordre de grandeur.
- Etablir des consensus sur les contenus, et donc mettre les projets en débat public sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public.
Parallèlement à ces trois mesures d’urgence pour concrétiser les RER en région, l’association rappelle qu’il importe de réaffirmer le caractère multimodal des projets de RER là où le ferroviaire joue un rôle d’ossature du fait de ses performances. Les différents modes de transports doivent être articulés en complémentarité.
L’association demande aussi que les RER métropolitains soient inscrits dans une loi de programmation budgétaire pluriannuelle traduisant l’ambition annoncée en 2023 de 100 milliards d’investissements dans le ferroviaire.
Le droit à la mobilité figure dans la loi depuis plus de quatre décennies (il s’agit sans doute de la LOTI, du 30 décembre 1982, Loi d’Orientation des Transports Intérieurs), et doit se traduire par un service minimum sur l’ensemble de notre territoire qu’il soit rural ou urbain, conclue-t-elle. Il en sera question dès demain à La Rochelle.
Site Objectif SERM
La lettre
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Juillet 2024