Une histoire vécue
En août 2003 nous sommes à la veille du congrès Velo-city Paris et je bosse énormément.
La canicule s’abat sur le pays, le gouvernement est en vacances, Paris se vide de ses autos, comme cette année. Les nappes de chaleur se voient dès le matin sortant du bitume, et il n’y a plus en ville que des vélos.
C’est là que la police sort ses filets et attrape tout ce qui passe dans le goulot de la rue de Sèvres entre l’hôtel Lutetia et le carrefour avec la rue du Dragon, ouvrant sur la rue du Four. 3 feux sont placés sur le côté sud et ont pour but d’organiser la circulation pour permettre aux automobilistes de s’insérer dans la rue de Sèvres depuis la rue des Saint-Pères. Ils ne devraient donc pas s’appliquer au couloir de bus qui longe la rue côté sud, et les deux premiers sont franchis chaque matin par la majorité des cyclistes. Jamais le troisième.
Magnifique moisson pour la maréchaussée, nous nous retrouvons à une vingtaine au moins de verbalisés dans ce carrefour désert, on retrouve des vieux copains, c’est plutôt joyeux … et tout le monde paiera cette amende scandaleuse, alors qu’il n’y avait plus personne en ville !
Quelques temps après ces feux sont autorisés de franchissement par les cyclistes. Faut-il toujours respecter le code de la route ?
Le respect des « règles » en période de crise
Rappelez-vous la période du confinement. Une fausse nouvelle est propagée par des journaux peu vigilants, par la faute du ministère de l’Intérieur. Il serait interdit d’aller à vélo pour les affaires courantes. De combien d’amendes injustifiées n’avons-nous pas entendu parler !!!
Quand le Gouvernement est dépassé par les évènements c’est nous qui trinquons.
Cette note m’a été inspirée par un article de France-info, le 2 août 2023, Canicule de 2003 : Comment, face à une vague de chaleur meurtrière, un gouvernement en vacances « a perdu pied ». J’aime bien aussi celle-ci : Un P. V. à vélo. Elles annoncent un article programmé pour le 5 septembre qui parlera du réglage des feux.