Dans son ultime note Olivier Razemon annonce qu’il met fin à son blog. Il continue à écrire, publiera sur Linkedin, prépare un livre sur les marchés forains pour 2025, et continue sa vie de journaliste de la presse écrite. Son blog est conservé à la Bibliothèque nationale et il en a fait une copie pdf. Vers la fin il était tombé à 1000 vues par jour, après des jours de gloire à 100 000 vues !
Voir ici ses explications.
Son blog aura duré 12 ans, le mien en a déjà 20, sous plusieurs formes successives Mon article qui affiche le plus de lectures est celui sur le tour de Bourgogne, avec 10 248 vues, quantité sous-estimée puisqu’il y a eu pas mal de bugs dans les comptages. Suit dans les mêmes conditions celui sur le nombre caché qui fait exposer tous les autres (les transports en commun) à 10 113. Quand au nombre de visites quotidiennes je dépasse de plus en plus régulièrement les 4000, tutoyant même les 6000, mais tombe régulièrement aussi à 500. Pas d’inquiétudes, je remarque que les bons articles vivent vieux (sont encore lus très longtemps après leur parution). Je ne suis quand même pas au niveau d’Olivier, même si, chaque fois qu’il me citait, l’article lui aussi faisait un bon, mais pas de frayeur !!!
Olivier ne nous quitte pas, pas plus que l’autre. Il reste aussi sur X et quelques autres supports que je ne fréquente pas. Renseignez-vous !
Avec un Olivier … tout est possible. Même une interconnexion réussie.
Publié le 05/05/2024 à 5h24 de l’après-midi
C’est bien dommage. En publiant sur des plateformes qui nécessitent un profil, les producteurs de contenu se ferment à un public. On ne créera pas des comptes partout.
Tant pis, j’ai un petit regret, mais je ne lirai plus Olivier.
Et oui, quitter internet pour des enclos grillagé est une mode qui hélas persiste. Nous avons passé l’age d’or de la publication libre.
Merci à Isabelle de continuer à nous informer et nous faire part de ses idées.
Pour ma part, je m’interroge encore sur la pertinence des arguments avancés par Olivier Razemond, pour arrêter son blog que j’appréciais beaucoup depuis le départ. Je n’ai pas été convaincu du tout par la question de l’audience (dont se satisferaient bien d’autres, comme le suggère Isabelle), la vétusté supposée de ce moyen de communication, etc.
Les deux précédentes réactions (Sanji et Bertrand) rejoignent ma réaction : bien d’autres lecteurs de l’Interconnexion (dont je suis) n’iront pas sur les réseaux (prétendument) sociaux pour suivre l’auteur. Je ne les utilise que très peu (seulement quand des articles m’y renvoient), parce qu’ils ne correspondent pas à mes besoins, à commencer par celui de lire une argumentation suffisamment développée. Adepte des logiciels libres depuis longtemps, je n’ai aucune envie de renforcer l’attraction des GAFAM, ni d’utiliser des outils qui seront désuets dans trop peu de temps. Les sites Internet, les blogs ont fait leurs preuves.
À ce compte-là, débarrassons-nous des livres imprimés : ils existent depuis plus de cinq siècles, pour ne remonter qu’aux incunables.
Je regrette d’autant plus la décision d’Olivier Razemond qu’il ne semble pas avoir pris conscience que son travail n’était pas l’expression d’un individu, mais qu’il s’inscrivait dans un réseau dont fait partie isabelleetlevelo.fr, et qu’il contribuait à son dynamisme.
Isabelle, je salue votre intention de poursuivre votre effort.
☺️
Ah tiens, ça c’est dommage. Le format blog n’est plus à la mode, alors on l’arrête. C’est pourtant le format idéal pour faire ce que faisait Olivier et ce que fait Isabelle, à savoir écrire des articles qui expriment certes des opinions personnelles sur des sujets, mais des opinions néanmoins sérieusement informées, étayées et argumentées.
▶️ J’espère qu’Isabelle ne suivra pas cette mode et continuera longtemps ce qu’elle fait (mais je pense qu’elle suit les modes autant que moi, donc ça devrait aller…).
Les réseaux sociaux, ça limite quand même beaucoup le nombre de lecteurs car ces plate-formes sont fermées. (Surtout le choix de Linkedin, c’est curieux… je veux bien que Facebook soit sérieusement démodé aujourd’hui, mais Linkedin l’était dès sa création.)
Peut-être qu’Olivier est un peu trop sensible sur certains sujets. L’ayant déjà rencontré en vrai, c’est quelqu’un que j’avais vraiment apprécié : sympathique, abordable, loin de l’image qu’on peut avoir du journaliste parisien avec la grosse tête…
Nous étions amis sur Facebook et j’appréciais de suivre tout ce qu’il publiait. Et puis un jour, il me supprime brusquement. Je lui demande si c’est une erreur. Réponse : non, mais il n’aimait pas mes nombreux partages au sujet des Gilets Jaunes (je résume). Pourtant, je ne relayais pas aveuglément les revendications pro-voiture, et encore moins les idées d’extrême droite de certains membres du mouvement… Je faisais la part des choses…
Bon, ça n’explique pas le passage de 100 000 lecteur à 1000 par jour. Mais c’est sûr que ce jour là il a perdu un lecteur. Je n’ai pas fait d’effort pour le suivre d’une autre manière (contrairement à Isabelle dont je lis toutes les lettres dominicales… quand j’ai le temps, parfois avec 6 mois de retard… mais je les lis…). ▶️ Alors longue vie à Isabelle et le vélo !