Le Tour de la Bourgogne à vélo, un mythe qui n’existe plus

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Il arrive, du moins en France, que les plus grandes chances soient négligées. Peut-on croire que le Tour de Bourgogne à vélo soit tombé à l’eau après 20 ans d’existence ? C’est pourtant le cas, malgré sa position proche de la capitale et au carrefour des plus belles véloroutes de France. Il fait place à des itinéraires inter-régionaux, et même sans doute à la véloroute de l’Yonne à vélo, du Havre à Autun en passant par Paris.

  1. Le tour de la Bourgogne à vélo, un mythe qui n’existe plus
  2. Quelques progrès au sud du Morvan
  3. Stabilité sur le canal du Nivernais
  4. La liaison avec l’Île-de-France est une folie !
  5. L’itinéraire de la Seine à vélo remis en cause.
Traduire : Nevers à droite, Chalon à gauche.
Branche sud de l’ex-Tour de Bourgogne à vélo.

1- Le tour de la Bourgogne à vélo, un mythe qui n’existe plus

Le Tour de Bourgogne à vélo, un des tout premiers programmes de véloroutes de France, a été lancé en 1997, mais n’a jamais été terminé. 
En 2006 le dépliant promotionnel annonce que le Tour de Bourgogne à vélo mesurera 600 km; en 2011 la première édition du Tour de Bourgogne à vélo (Chamina) indique qu’il s’agit d’une marque déposée. 

Mais en 2014 le nouveau dépliant s’appelle déjà « La Bourgogne à vélo » et présente chacun des canaux séparément, sans cacher tous les bouts manquants, et se rattrape avec les extensions vers la Champagne, la Saône, le Doubs et la Loire.
En février 2019, Vélo&Territoires parle encore de la V51 comme d’un « itinéraire qui fait le tour de la Bourgogne ». 

A l’été 2019 je retourne voir où on en était. Presque rien n’a changé, j’ai reconnu jusqu’à un trottoir écorné ou une usine endormie. Les chemins sont resté en herbe, ceux qui étaient interdits le sont encore. J’ai par contre découvert que le concept avait été abandonné.  
En novembre 2019 j’ai cherché le site Le tour de Bourgogne à vélo et découvert qu’il est devenu La Bourgogne à vélo, bien que l’organisme de promotion commerciale des véloroutes en France, France-vélo-Tourisme, en parle encore en toutes lettres (mais n’est pas à jour …) et que la boucle figure toujours nettement sur la grande carte de l’AF3V (carte des grands itinéraires).

L’escargot s’y trouve encore
mais ne se voit plus beaucoup

Aujourd’hui le raccord tardif de Chalon-sur-Saône à la voie verte de Givry-Cluny permet de construire une « voie verte » d’une seule pièce jusqu’à Saint-Léger sur Dheune (entre Montchanin et Santenay). La partie ouest de la Bourgogne se nomme désormais La Loire en Bourgogne, après s’être appelé le Val de Loire. Les travaux indispensables depuis le début de la Bourgogne à vélo ne se font toujours pas. 20 ans de succès dans ces conditions donnent plutôt la honte. 

J’ai de nombreuses fois noté que ni Chalon sur Saône, ni Laroche, ni Dijon, ne se préoccupaient de se montrer à la hauteur de leur rôle de porte d’entrée à la Bourgogne. La première cet été barrait la route sans prévenir, la seconde ne fera jamais rien pour que sa gare soit accessible, la 3ème nous laisse deviner où est notre chemin sans nous y aider.
En revanche, l’’ex-Tour de Bourgogne à vélo, partie sud, s’est un peu amélioré.

2- Quelques progrès au sud du Morvan

De Saint-Léger sur Dheune à Paray-le-Monial la route est toujours comme en 1997. La différence c’est que les habitants conseillent de ne surtout pas prendre l’itinéraire conseillé qui l’évite au prix de côtes à 2 chevrons et du doublement de la longueur du parcours. Ils recommandent, comme le guide d’ailleurs, de prendre la route qui longe le canal. Cela fera 75 km de route plate, peu fréquentée le jour où j’y étais, très roulante, et pas très passionnante non plus, ni très favorable aux cyclistes sans expérience.

Une voie verte a cependant été réalisée sur une vingtaine de km entre Monceau-les-Mines et Montchanin, de Saint-Léger à Saint-Julien. Inaugurée en juillet elle n’était pas encore fléchée fin août, mais déjà bien connue des riverains.

Le canal du Centre s’améliore lentement

L’accès à plat à Montchanin a lui aussi été réalisé, alors qu’auparavant il fallait encore grimper fort et se rallonger du double pour passer au-dessus de la route nationale. Pour la sortie … par contre vous chercherez toute seule.

Guide Chamina, Le Tour de Bourgogne à vélo, 2001, comme toutes les « petites » cartes publiées dans cet article.

A Montceau-les-Mines, un énorme panneau insiste encore et tente de nous faire passer par le haut, pour voir les commerces, sans doute. Surtout ne le suivez jamais ! En bas et à plat se trouvent des vestiges industriels qui rendent mieux compte que les prairies de la réalité économique récente dans le secteur. Et puis la route est plate.

A Paray-le-Monial l’ancienne voie verte est toujours là, et à partir de Digoin la voie verte a été prolongée pour se raccorder en toute sécurité à celle qui commençait à Diou, une trentaine de kilomètres plus loin. C’est là que nous rejoignons la Loire, et la suivons par un itinéraire qui s’en éloigne pas mal.

L’épicerie de Cronat est fermée, à l’épuisement des aides pour création d’entreprise (et l’absence d’accompagnement sans doute). L’hôtel des Voyageurs, qui a fait cette année 50% de son chiffre avec des cyclistes (il peut loger jusqu’à 40 personnes) ne trouve pas repreneur. 

3- Stabilité sur le canal du Nivernais

A Charrin le vendeur de casse-croûte refuse de servir dès 13 h, et le beau gite d’étape tout neuf en face se réserve et s’ouvre par une machine.
Arrivés sur le canal du Nivernais il faut choisir, vers Decize, Nevers et la Loire à gauche, vers le nord de la Bourgogne à droite, ce que je fis. 

A Bazolles on se tire allègrement dans les pattes (je signale à Mayline qui ne fait pas table d’hôte que j’ai été génialement reçue chez celle dont elle m’avait dit le plus grand mal). La carte est orientée Nord vers la droite.
Le Nord est à droite

De Decize à Auxerre la voie verte existe depuis longtemps, et a même été améliorée l’an dernier au sud d’Auxerre. Les panneaux d’avant-guerre en interdisant l’accès y sont toujours (c’est une constante en France !), et pour la direction vous vous contenterez de sauts de puce, puisque n’est indiqué à chaque fois que le prochain village. Sans carte vous aurez le plus grand mal. 

Les vélos sont autorisés, c’est déjà ça. Pour la route d’Auxerre il faut avoir confiance …

L’arrivée à Auxerre n’est pas indiquée du tout, et cela peut se comprendre. De Vaux à Augy il n’y a que la route, laquelle est une horreur impensable. Il y a sur l’autre rive un meilleur itinéraire mais personne ne vous l’indiquera.

Au-delà d’Auxerre nous tenons Migennes, la porte d’entrée évidente depuis Paris. Sauf que la gare ne sera jamais accessible, tant sont recuites les rancœurs et emmêlées les domanialités. Le nord de l’ex-tour de Bourgogne commence là, tant bien que mal, et se poursuit de Brienon à Ravières, soit presque 100 km, par une alternance décourageante d’herbe et de gadoue, avec quelques morceaux de chemin blanc sur la moitié du parcours. Ça sent bon la France d’avant 14. 

Une fois trouvé ce chemin (bravo à vous) vous pouvez vous élancer vers Dijon le long du canal de Bourgogne.

4- La liaison de la Bourgogne à l’Ile-de-France est une folie

Rien de tel pour se débarrasser des cyclistes

Pour éviter la sale gare de Migennes (pleine d’escaliers) je me propose de tenter Joigny, encouragée que je suis par un panneau pour cyclistes indiquant Paris. Paris je savais bien que ce serait faux, mais ça doit bien aller à la première ville, au moins, sans doute, me disais-je, faut pas exagérer. Au fou, au criminel ! Quelle plaisanterie de très très mauvais goût ! Pire, peut-être, le début est assez bien aménagé, mais on se retrouve vite fait, dès Laroche Saint-Cydroine, sur la RD 943 qui n’a pas usurpé sa couleur rouge Michelin. Une folie furieuse, même pas de surlargeur, j’aurais pu y crever. Il y a tout à fait d’autres routes possibles, mais là il était trop tard. 
A moins que un jour l’autre rive soit aménagée. Au premier pont il aurait encore été temps, le terrain existe. Mais la gare de Joigny étant elle aussi pleine d’escaliers, laissons tomber ce coin.

5- L’itinéraire de la Seine à vélo remis en cause

Mais c’est encore plus à l’ouest que se joue la bataille de Paris.
La question n’est pas de savoir s’il y a un grand fleuve qui traverse Paris, mais de savoir si ce n’est pas l’Yonne plutôt que la Seine. 
Car à Montereau deux rivières sont en confluence. L’une dénommée Seine, l’autre, plus importante, dénommée Yonne. L’Yonne descend d’Auxerre et Autun, la Seine vient de la région de Dijon. La véloroute La Seine à vélo ne devrait-elle pas relier Le Havre à Autun, et s’appeller l’Yonne à vélo, évidemment, ce qui n’empêcherait pas les cyclovoyageurs de poursuivre par la Saône  et le Doubs… A Auxerre la Maison du vélo se prépare à l’accueillir, sous la houlette de Laurent Richoux, son directeur.

L’itinéraire est possible, pas toujours aménagé mais bien existant et disponible, de Montereau à Auxerre. Il manque seulement quelques courts morceaux avant Coulon et avant Villeneuve. Et Montereau, ce n’est pas très loin de Moret-sur-Loing, où passe … l’euro-veloroute 3 en provenance de Paris. En outre la création de cet axe rendrait moins gênant le problème de la gare de Laroche-Migennes. Ce sont des atouts dont on s’étonne qu’ils ne soient pas pris en considération.
Ne pas l’avoir fait est impardonnable, d’autant que la Bourgogne est une forte source de détente quasi aux portes de l’Île de France. Elle est aussi un puissant récit de l’histoire de l’humanité, pré-industrielle, industrielle, romane, gauloise, carolingienne, ancien royaume de Burgondie … 

Alors ?

Plusieurs solutions s’offrent à nous. Espérer que le récent effacement de la Bourgogne au sein de la « Bourgogne-Franche-Comté » lui apporte le coup de neuf qui lui manque? La prier de ne pas oublier sa mission d’aménagement du territoire? L’inviter à finir ce qu’elle a commencé? Lui peindre ses atouts et ce qu’elle aurait pu en tirer ? 
Ou peut-être décider que c’est désormais Auxerre la romane qui est l’entrée ouest à la Bourgogne plutôt que Migennes la ferroviaire qui n’est même pas capable de mettre des gouttières dans ses escaliers et envoie les cyclistes au pire endroit qu’elle connaisse. 
Il faudra alors aménager l’accès nord-ouest par Montereau, et ne pas oublier l’est par Chalon, Seurre et Dole1 Du tronçon Chalon – Seurre je n’ai pas parlé ici, alors juste un mot : c’est le plus lamentable de toute l’eurovelo6 en France, pas du tout ou mal indiqué, nombreux panneaux à terre ou retournés, sol dégradé, autorisation aux autos dans 3,50 m à 4 m de large…. 

La Bourgogne veut-elle se préserver des foules ? C’est à elle de voir. Quant à nous, oublions la grande gare que fut Laroche-Migennes, mais n’abandonnons pas le train. La plupart des lignes de Bourgogne sont des TER, et mettent moins de 2 heures entre Auxerre et Paris, et moins d’une heure entre la francilienne Montereau et Paris. A vous de voir, à eux de se décider. Quand à nous, parions sur la véloroute de l’Yonne, au carrefour de toutes les véloroutes du nord de la France.

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4 années

il y a une erreur d’interprétation des panneaux : sur le panneau qui montre Champs à 4.9 km, les vélos ont tout à fait le droit de rouler. L’interdiction « sauf riverain » ne concerne que les voitures, motos et motocyclettes

Eric Brouwer
4 années
En réponse à  fabien

c’est bien ce que dit la légende d’Isabelle…

Jean-Alexis
4 années

Les vélos n’étant ni riverains ni service ils ne sont pas autorisés. Et pourtant c’est la route d’Auxerre. Il faut avoir confiance … Sauf que le panneau interdit les cycles à moteur et non les vélos.

Adrien
4 années

J’allais faire la même remarque que les deux commentaires précédents. Sinon, merci pour cet article détaillé.
Je vois que les choses n’ont pas beaucoup changé depuis mon dernier passage sur le tronçon Chalon – Nevers en 2013. J’avais déjà choisi de prendre la route le long du canal, car il était hors de question pour moi de faire des détours, surtout avec du relief. J’avais remarqué, moi aussi, que cette route était calme (un peu de circulation sur les premiers kilomètres, quasiment rien sur le reste).
Je m’étais fait avoir, en revanche, par ce satané panneau qui faisait faire des détours absurdes dans Montceau les Mines. Je confirme : ne le suivez surtout pas ! Restez à plat au bord de l’eau.
Concernant le tronçon de l’EV6 entre Chalon et Dole, pourquoi est-il qualifié de lamentable ? C’est vrai qu’il est chiant, car il n’y a rien d’intéressant à y voir. Toutefois, lors de mon dernier passage en 2017, j’ai pu constater qu’il était correctement jalonné sur toute sa longueur, en grande partie en site propre, alors qu’en 2013 il fallait se débrouiller faute de panneaux.

Adrien
4 années
En réponse à  Isabelle Lesens

Effectivement, en ce qui concerne l’autorisation aux voitures sur des chaussées peu larges, je m’en souviens. Ça ne m’avait pas choqué mais ça dépend sans doute des heures. Le sol dégradé, ça me dit quelque chose aussi. Les panneaux manquant ou retournés, c’est dommage car en 2017 il y avait tout ce qu’il fallait. Ça veut dire qu’il y a eu du vandalisme (ou des panneaux mal fixés et couchés par le vent ?) et pas de suivi…

Lucien
4 années

Tout ne sera jamais parfait aux yeux de tous.
A quoi bon critiquer en s’appuyant sur des aspects du passé.
Il y a quelques temps aucun voyageur à vélo ne pouvait traverser l’agglomération chalonnaise sans tourner en rond ou se perdre.
Aujourd’hui ce n’est plus le cas, les élus ont compris qu’avec le tourisme à vélo il y a des retombées économiques conséquentes.
Je dirai même qu’il y a la course au kilomètre de voie cyclable, où les priorités sont discutables. (88 km de prévus d’ici 2025)
Ce qu’on peut déplorer c’est que les nouveaux équipements tardent à figurer sur les cartes, parmi eux de petits itinéraires dont AF3V et d’autres ne s’intéressent pas.
Pour exemple la liaison Beaune à Allerey sur Saône (EV6).
Seuls les dépliants à l’office du tourisme en parlent lorsqu’ils sont réédités.
Un nouveau tronçon entre Ouroux sur Saône et Tournus est déjà opérationnel, il faudra attendre l’inauguration afin que les journaux en parlent.
De là à qualifier le tronçon Chalon à Seurre de lamentable…
Certes il est monotone mais a le don d’exister et évite d’emprunter la départementale.
Un bourguignon d’adoption qui circule à vélo et observe l’évolution.

Catherine
4 années
En réponse à  Lucien

Lucien, pour que l’AF3V s’y intéresse, il faut du monde, des adhérents ou toute autre personne se préoccupant du développement de la véloroute sur le terrain … Avis aux amateurs!

Lucien
4 années
En réponse à  Catherine

Je ne prétends pas bien connaître AF3V, mais pour les fois où j’ai voulu faire remonter des informations du terrain, cela est toujours resté sans réponse.
Je veux bien entendre qu’on manque de bénévoles et surtout de cotisants comme dans beaucoup d’associations.
D’autre part et par expérience je trouve que l’approche du monde associatif n’est pas toujours évidente, c’est un peu trop souvent chasse gardée si vous voyez ce que je dire.
On peut s’interroger pourquoi tant de cyclistes pratiquent en solo. Ce n’est sans doute pas que de l’individualisme

4 années
En réponse à  Lucien

Bonsoir Lucien, je vous invite a me contacter sans tarder: saoneetloire@af3v.org

4 années
En réponse à  Lucien

L’AF3V s’y intéresse, elle est sur le terrain, représentée par VéloSurSaône. Mais les sollicitations sont toujours plus nombreuses et diverses. Les tronçons de St Leger s/Dheune à St Julien et l’itinéraire « entre Vignes et Saône » figuraient sur la carte de l’AF3V avant même leur inauguration. Les fiches descriptives arrivent bientôt.
Le tronçon Ouroux-Tournus a pris 3 mois d’avance au calendrier, c’est plutôt une bonne chose.
Et c’est pas fini, comme l’explique le Journal de la Saône et Loire du 21 décembre. Toute aide est la bienvenue, pour explorer, pour observer, pour rapporter.

Lucien
4 années
En réponse à  Isabelle Lesens

Il suffit d’interroger des organismes comme Bourgogne Évasion et Escapades Bourgogne pour savoir si leur clientèle boude la Bourgogne.
Croyez vous que Le Grand Chalon aurait mis en place la signalisation si cela ne rapportait pas!
Chalon sur Saône se trouve au carrefour de plusieurs voies cyclables comme l’EV6, vers la Bourgogne Sud en direction de Cluny Mâcon et depuis peu la Bressane en direction de Louhans et la Suisse.
D’année en année la fréquentation augmente ce ne sont pas forcément les mêmes qui repassent par là mais d’autres.
Loin de moi de vouloir faire de la publicité pour une région où une autre.

Jean-Yves Bréard
4 années

J’ai apprécié votre évaluation, visiblement vécue, des voies vélos. En ce qui concerne l’Yonne que je connais, j’ai retrouvé l’insécurité éprouvée sur le trajet Migennes-Joigny et l’absence d’équipements vélo à la gare de Laroche-Migennes. La route entre la sortie de la Cour-Barrée et Auxerre via Vaux n’est pas vraiment sécurisante non plus comme vous le signalez.

Une petite remarque. L’expression « L’Yonne descend d’Auxerre et Autun » laisse penser que l’Yonne passe à Autun. Il n’en est rien, Autun se situe dans le bassin de la Loire. L’Arroux qui la traverse se jette dans la Loire à Digoin. L’Yonne quant à elle prend sa source à quelques kilomètres au sud de l’oppidum de Bibracte et se situe, comme vous le notez, dans le bassin de la Seine.

Catherine
4 années

Je ne sais pas si le tour de Bourgogne est un mythe mais en tout cas je l’ai parcouru en famille l’été 2015 en partant de Macon.
Peut être que les institutions du tourisme se sont rendus compte que la plupart des usagers de ces itinéraires ne le parcourait pas en entier mais par petits bouts, ce qui est une réalité sur beaucoup de véloroutes (ex : ViaRhôna). Les transports en commun pour le retour au point de départ sont assez nombreux car la région excepté l’Yonne est assez bien desservie en TER.
Ensuite faut-il vraiment que tout soit fléché, organisé ou le voyageur ne doit-il pas garder une part d’autonomie dans sa navigation? s’équiper de cartes ou Gps, échanger sur l’itinéraire avec des locaux, préparer son voyage?
Disons que la véloroute Tour de la Bourgogne n’existe pas mais qu’il y a suffisamment de tronçons de voies vertes, véloroutes et routes à faible trafic non balisé pour faire le tour de Bourgogne à vélo.
Nous avons adoré car en plus l’offre culturelle tout au long du parcours est énorme.

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