
Le Plan Vélo & Mobilités actives, présenté par le Gouvernement français en septembre dernier, est fantaisiste dans ses ambitions et se donne des moyens bien trop faibles. Il est d’une naïveté confondante.
Réflexions sur le vélo, l’aménagement… et le reste.
Le Plan Vélo & Mobilités actives, présenté par le Gouvernement français en septembre dernier, est fantaisiste dans ses ambitions et se donne des moyens bien trop faibles. Il est d’une naïveté confondante.
A la SNCF l’affaire est entendue, et plutôt mal. Les vélos sont acceptés dans les trains «s’il y a de la place» et des garages à vélo sont créés lors de toutes les rénovations de gare. Dans la pratique ce n’est pas tout à fait ça.
Cet article brosse un tableau des rapports entre SNCF, cyclistes et zones rurales. Il fait le point sur l’avancement de la Loi mobilités, et fait des propositions concrètes pour les campagnes.
Le ministère des Finances se frotte les yeux. Quoi, le vélo aurait une valeur économique, lui et son environnement ? Bien sûr, nous le savons bien, mais eux, il réclament toujours des chiffres, en espérant sans doute pouvoir rester sur leurs positions. Un appel d’offres est en cours pour la « Réalisation d’une étude sur l’impact économique et potentiel de développement liés à la croissance des usages du vélo en France. ».
Le cri d’alarme de Carlos Tavares (pdg de PSA), de Stéphane Lhomme (directeur de l’observatoire du nucléaire) et de Daniel Roland (journaliste), tous connaisseurs de l’industrie automobile. La voiture électrique n’est ni écolo ni mieux que l’ancienne.
Le Plan vélo 2018 ressemble à un catalogue désorganisé d’objets posés en vrac. Ses objectifs ont l’air d’une plaisanterie et sa réalisation risque de passer inaperçue. Il n’y a vraiment rien là-dedans pour dynamiser la révolution des mobilités en France.
Mais au moins 3 mesures devraient avoir un effet de levier redoutable. Cet article est la suite de celui du 15. MàJ (note 3) le 20 sept. à 16 h 30.
Hans Kremers a refait les calculs. Ce n’est pas 200 millions qu’il faut mettre sur le Plan vélo, mais au moins 400 en année courante, abondés d’une forte dotation exceptionnelle. Voyons les faits. 21 h 30.
DERNIERE HEURE (12 sept) : un message audio d’Elisabeth Borne.
Entre feux et canicules, le meilleur point positif c’est le succès du Sun trip. Comment devenir capitale du vélo, en France ou en Suisse, si les vélos en libre-service cafouillent ? et si les boxes à vélos sont violables, comme à Rouen ??? Pour le Canard nous sommes dans l’impasse, et pour moi il n’y aura pas de vrai plan vélo national. Voilà, écoutez-nous sur France-inter ou lisez-nous dans les Echos, ah ! quel été !
Les changements de nom sont l’occasion de faire remarquer à quel point cela créé de la confusion. Chacun y va de son « territoire » comme si, surtout, chacun cherchait à étendre le sien et à nier celui du voisin.
En contrepoint du Tour de France, entretiens radiophoniques avec Jacky Brosseau (FFCT), Isabelle Lesens (blogueuse) et Barbara Buatois (championne du monde de vélo couché). Et un écho du passage à Bayeux de la randonnée de CyclotransEurope.
3 cyclistes, 4 pratiques très différentes, rappelant que le Tour de France n’est pas le tout du vélo, ni le vélo de tout le monde.
La caravane est la deuxième raison de venir au spectacle du Tour, selon les chiffres fournis par l’organisateur. Nous en terminerons là pour le Tour 2018.
Les Alternatiba ont déboulé aux cris de « Voici les alternatives ! », le 16 juillet à Beauvais, croisant le tour de CyclotransEurope. Le lendemain c’est l’Altertour qu’ils devaient rencontrer au même lieu. Vous pouvez vous aussi les rencontrer, et même y participer dans certains cas.
Au royaume des Pays-Bas la vie est heureuse: tout le monde se parle et se fait confiance. Comment ça? Parce que le vélo y tient une place centrale, bien que personne ne s’en rende compte. Le beau film Pourquoi le vélo ? nous explique en quoi le vélo pourrait ressouder nos sociétés, au-delà des arguments rationnels qui ne convainquent pas.
Cycliste et vélibeur, deux mots bien moins synonymes qu’on le voudrait souvent.
Une étude d’étudiants de l’école d’urbanisme de Paris, commandée par un groupe de réflexion dépendant de la SNCF, nous en montre les principales différences et nous amène à conclure … qu’on ferait aussi bien de se passer des vélib’s. MàJ 5 juillet 2018